jeudi 10 avril 2014

Qui sont les Serbes et d'ou vient i'ls ?

                                                    Qui sont les Serbes et d'oü vien t'ils ?
 Qui sont les Serbes et d'oü vien t'ils ?

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SERVIE. Qui sont les Serbes et d'oü vien t'ils ?
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CHAPITRE I".

DonnÉes GÉographiques. —Cette principauté, qui correspond à l'ancienne Moesie supérieure et qui, malgré son indépendance de fait, est regardée par les Turcs comme faisant partie de l'eïalet de Roumélie, est bornée au nord par le Danube et la Save, au sud par l'Albanie

et la Macédoine, à l'est par la Bulgarie; la Bosnie forme sa limite occidentale. Sa largeur moyenne mesure à peu près trente-cinq lieues, et sa longueur, d'orient en occident, est d'environ trois degrés géographiques. Les hauteurs et les gorges du Monténégro la défendent du coté de la mer, et les plis de terrain que tonnent ses montagnes lui permettent de lutter avec avantage contre des forces numériquement supérieures.

L'étendue du territoire serviena varié selon les époques. Ainsi, après les conquêtes d'Etienne Duschan , vers le milieu du quatorzième siècle, ce prince .irait réuni sous sa domination : 1° la Servie proprement dite ; 2° la Rascie ; 31 la Pnmordia, c'est-à-dire une partie de l'Hertzégovine avec le cours de la Narenta jusqu'à l'Adriatique ; 4" la Sla- vonie; 6" la Bosnie; 6" la Bulgarie; 7" la Macédoine; 8" la Dalmatie; 9° la Croatie.

Langue. — Quoique ces provinces aient été, pour la plupart, conquises par Its Vénitiens , les Hongrois, les Autrichiens et les Turcs, elles continuent de former la patrie des Slaves, unis en dépit des remaniements politiques par la lan- ne et le lien non moins puissant des mêmes souvenirs nationaux. Le Danube, la Save, la Drinn, la Morava, le Vardar et d'autres fleuves moins considérables sont souvent cités dans les chants de tîntes ces peuplades; et la poésie les associe encore de nos jours à des idées «le gloire et d'indépendance. Des mon- lapies, des monastères ont gardé le nom d'anciens guerriers ; des villes de- (xmlongtempsconquises par l'étranger, comme Raguse, Mostar, Séraïévo, Dul- flino, Durazzo, Scutari, Prisren, Trav- nik, aujourd'hui déchues, revivent dans la poésie survienne avec leur ancienne importance historique ; de sorte que, si le royaume d'Ivan Tzernoïévitch ou d'Etienne Duschan se reconstituait soudainement par le courage d'un Hunyade pu d'un Seanderbeg, on pourrait croire que la conquête aurait à peine altéré 1« mœurs et le génie guerrier de ses habitants.

Avant que les Slaves s'établissent dsns ces riches contrées, elles furent wupéestour à tour par lesTriballiens, les Dardaniens, les Scordisqucs, les R*ss«, qui furent subjugués par les Romains. Nous avons vu que sous ces derniers elles tirent partie de la Pan- winie « de la Mœsie, dont elles parta- wnt les vicissitudes. Ravagées par les Hnns, elles ne furent qu'a demi sou- mis'S aux empereurs de Byzance.

ORir.isE. — Nous rie nous arrêterons P's à discuter si les Servions tirent leur

nom des Sorabes de a Lusace : peut- être sont-ils de la même famille que les Thraces et les Sarmates ; ce qui est hors de doute, c'est qu'ils appartiennent à la race slave, et qu'après s'être établis sur le Danube ils occupèrent la Servie actuelle, la Bosnie, la Trébonie, la Pri- morie et quelques côtes de l'Adriatique entre Cataro et Durazzo. Quelque, temps auparavant, les Croates, peuplade de la même origine que les Serviens, s'étaient empara d'une partie de la Dalmatie, soumise dès cette époque à un joupan, sous la protection de l'empereur grec. Les Croates et les Servions se réunirent plus tard sous l'autorité d'un grand joupan ( véliki joupan).

Une circonstance qui a eu sur les mœurs et l'avenir des Slaves du Danube une influence bien remarquable, c'est qu'ils recurent les premières notions du christianisme dans leur propre langue ; et que dès lors la liturgie et les saintes Écritures furent traduites en slayon. Comme leur conversion eut lieu à la même époque où ils reconnurent la suprématie des empereurs grecs, ces derniers purent espérer que la soumission des Serviens serait complète. Cependant ils n'acceptèrent qu'avec des restrictions la suzeraineté politique et l'excercice de la domination religieuse. D'abord toute espèce de joug paraissait insupportable ù leur caractère remuant et à leurs instincts belliqueux ; et en outre ils trouvaient dans la protection de l'Église latine un point d'appui et une protection dont ils ne se firent point scrupule d'abuser en mainte circonstance.

La première condition qu'ils mirent à leur dépendance, c'est qu'ils ne seraient pas gouvernés par des officiers grecs et qu ils choisiraient eux-mêmes leurs chefs parmi leurs compatriotes ; grftce à ce droit, ils conservèrent le principe électif, base de tout gouvernement libre.
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Quoique les premières semences ilu christianisme eussent été répandues depuis longtemps parmi les Slaves du Danube, les invasions successif de peuplailes païennes avaient compté; tement dénaturé les croyances,_qm offraient un mélange grossier d'idolâtrie et de pratiques superstitieuses. Ce fut précisément à l'époque où éclata le schisme en Orient, c'est-à-dire vers la fin du neuvième siècle que les Serviens , effrayés des ravages des Sarrasins, dont "les pirates avaient pillé If côtes de la Dalmatie, renoncèrent au paganisme, et implorèrent la protection de l'empereur Basile, qui envoya des prêtres pour les baptiser et les instruire. Os missionnaires les trouvèrent déjà prévenus contre l'Église d'Occident. Némania ou Néman, qu on trouve également cité parmi les princes de la Rasc.ie, semblaitdisposé à acccepter la suprema- tie de l'empereur des Germains; ce qui ne l'empêcha point de bâtir un gran1
SERVIE. 
Qui sont les Serbes et d'oü vien t'ils ?

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consacrées an culte d'Orient. Il fonda le cloître de Khilendar, sur le mont Athos, ra grande vénération parmi les tribus slaves dn Sud. Il y prit le froc de ca- loyer, et y mourut en grande vénération.

Le concile de Dioclée, tenu en 1199, avait déclaré en principe la séparation des pouvoirs spirituel et temporel. Cette prescription contrariait les idées d'indépendance qui caractérisent le génie *rvien, et ramena les Slaves vers la communion grecque. Saint Sava, fils de Vtnaaia poursuivit l'oeuvre de son père, ei fonda l'ordre religieux sur une hase nationale. Le patriarche de Constau- tmople accorda aux Serviens le privilège d'élire leur archevêque dans le sein Je lenr propre clergé ; et saint Sava fut ce premier archevêque. Il établit sa résidence à Uschitz , et le caractère sacré dont il fut revêtu ajouta à la considération qu'il méritait comme prince temporel; il Dt monter son frère sur le trône, le couronnant lui-même, avec les wrémonies du rit grec, au milieu d'un concours nombreux de prêtres et de laïques, qui répétèrent après lui le Credolon la formule orientale.

Nous nous abstenons de donner la suite des princes serviens; l'histoire i!e cette époque est trop confuse pour lu'il soit possible de présenter cette série avec ordre et sur des documents Authentiques. Il est à espérer que quelques Slaves, jaloux de donner au monde lettre des renseignements plus complets et plus exacts que ceux qu'il est permis de consulter, trouveront dans Is chartes des cloîtres et surtout dans les archives du mont Athos des données qui combleront les lacunes et redresseront bien des erreurs. Mais ce que nous avons dit suffit pour donner une idée de ce qu'était le pays dans le IMorzième siècle. Cette opinion est eIle de Rauke, dont nous suivrons souot les appréciations et le plan pour «
Plusieurs circonstances ont concouru 3 isoler les Slaves dans leurs instituions; nous avons indiqué les prin- wpales; c'est grâce à ces conditions particulières qu'ils u'ont point été ab- *>rt>« par les Grecs, les Allemands ou '« Vénitiens. Au premier abord, il pa

raît singulier qu'ils ne se soient pas réunis à la grande famille slavo-russe, dont les rapprochaient le langage et les croyances religieuses. Un coup d'oeil rapide sur l'histoire de Russie suffira pour expliquer comment la Servie a échappé au sort de tant de peuplades qui ont payé de leur liberté favantage d'appartenir à un gouvernement fort. Parmi les causes qui n'ont pas permis aux Russes de s'agrandir du cmé du sud, il faut compter en première ligne les querelles des princes apanages, qui les portaient plutôt à se disputer leur héritage qu'a faire de nouvelles conquêtes, de sorte que la tendance des premiers descendants de Ruric à s'étendre vers le Danube, pour inquiéter de là Constantinople , fut abandonnée par les grands princes. Un motif plus impérieux encore fut l'invasion desMon- gols, qui pesèrent sur ce vaste pays depuis le treizième siècle et qui inquiétèrent la Russie jusqu'à 1,1 destruction de la horde de Casan et l'époque l'abaissement définitif des Tartares de la Crimée. Quant à la Pologne et à la Bohême, elles n'ont point cessé d'entretenir avec l'Occident des rapports religieux et politiques.

Les Mongols, affaiblis par leurs conquêtes et trop éloignés de leur patrie pour réparer leurs pertes, furent repoussés par les tribus slavo-germaniques de la Silésie et sur les fontieres de l'Autriche. Leurs armées, qui consistaient surtout en cavalerie, ne pouvaient ni se déployer ni subsister longtemps dansdes contrées montagneuses. Aussi, échouèrent-ils en Servie, où l'archevêque, après avoir invoqué la protection de saint Sava et d'Arsénius, conduisit les Slaves au combat, et repoussa les infidèles.

L'empire latin, sorti des querelles qui s'étaient élevées entre les empereurs grecs et les princes croisés, manifesta des prétentions au royaume de Servie ; rnnis il était trop faible' pour les appuyer efficacement. Baudouin II transmit ses droitssur la Servie et l'Albanie ; mais ces provinces, soutenues par les Vénitiens, s'inquiétèrent peu de ces prétentions.

Le rétablissement de l'empire grec fut le signal de nouveaux troubles. Les empereurs, dans la crainte des Latins, se virent obligés de faire quelques concessions aux exigences de Rome, ce qui exaspéra le bigotisme de la populace ; ces dissentiments achevèrent d'énerver le gouvernement; et les Serviens profitèrent de la circonstance pour prendre l'offensive : ils s'emparèrent du pays que baigne le Vardar supérieur et qui avait appartenu à leurs ancêtres; 1 impuissance de Constantinople les encouragea à faire de nouveaux empiétements, et vers le milieu du quatorzième siècle ils dominèrent sur la partie la plus considérable de l'Illyrie.

La politique de leurs princes s'attachait à favoriser dans l'empire grec le parti opposé à la cour. C'est ainsi qu'ils appuyèrent Andronic contre son frère aîné et qu'on les vit offrir un refuge à des gouverneurs tombés en disgrâce et dont le pouvoir se releva plus fort par leur appui.

Lorsque Cantaeuzène revêtit la pourpre, les Serviens formaient un peuple nombreux et puissant ; les avances que leur fit le prétendant à l'empire semblaient leur présager un accroissement rapide de grandeur et de prospérité. Le nouvel empereur, voyant son antorité chancelante et ne rencontrant autour de son trône que discorde et impuissance, tandis que la capitale était livrée à des disputes puériles et à l'esprit de rébellion, devait chercher ailleurs un appui sérieux. Il s'adressa au puissant roi de Servie, Etienne Duschan, qu'il alla trouver dans sa résidence de Pristina pour l'engager à embrasser son parti. Les deux princes convinrent entre eux que les avantages de la guerre qu'ils entreprenaient en commun appartiendraient à celui qui les aurait remportés, sans que l'autre eût rien à y prétendre; et que les villes que l'un ou 1 autre considérerait comme ennemies auraient la liberté de se déclarer, à leur choix, pour l'empereur ou pour le roi des Serviens. Si cette convention, dont parle Nicéphore Grégoire, a eu lieu effectivement, il en résulterait, comme l'observe l'historien de la Servie, que Cantacuzène et Etienne Duschan avaient cimenté leur alliance, selon la coutume servienne, par les liens de la fraternité. Vingt- quatre voïwodes accompagnèrent Cantacuzène pour l'aider à s'assurer le trône.

Les habitants du pays où se faisait

la guerre étaient pour la plupart d'origine slave, de sorte que des villes importantes telles qu'Édesse et quelques autres se soumirent à Duschan, bien qu'elles eussent cédé aux armes de Cantacuzène. Ce dernier, malgré la teneur des conventions, en témoigna de la jalousie, et pour montrer à so'n allié qu'il pourrait désormais se passer dclui, il appela à son secours les Turcs Os- maniis. qui venaient d'envahir l'Asie Mineure. Cette déloyauté n'eut pas le succès qu'en attendait l'empereur; Duschan combattit avec gloire les infidèles; et, par un sentimentde magnanimité, il s'abstint de toute hostilité envers son frère d'armes. Toutefois, tandis que Cantacuzène portait ses armes victorieuses dans la Thrace, le roi serran s'empara de la Macédoine; la ville de Pliera? et quelques autres tombèrent en son pouvoir. La renommée de ses exploits lui facilita de nouvelles conquêtes, et le courage, joint à un? grande habileté, le fit triompher dansdes luttes douteuses. Ses États s'étendirent bien au delà des frontières du jou pan Néinania ; ils comprenaient le cour* supérieur de la Raschka, rivière quia donné son nom à la Rascie, jusqu'à la Save. Menacé par Louis de Hongrie, H marcha contre ce prince après avoir reçu la bénédiction du clergé , et il eut I honneur de forcer son ennemi à reculer; selon l'historien Engel, il s'empara de Helgrade, déposséda le ban de Bosnie, et donna à cette province un gouvernement indépendant. Raguse lui rendi de grands honneurs, en 1347, et se m sons sa protection. Les Albanais combattirent sous ses étendards ; Arta « Janina reconnurent sa domtnanoi Maître de ces positions importantes, M envoya ses lieutenants dans la Roumeiie:

et les Slaves bulgares, en reconnaissant son autorité , semblaient lui ouvrir chemin de Constantinople.
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Source;http://www.google.com/books?id=IDILAAAAIAAJ&pg=PA243&dq=lazare&lr=&hl=fr&output=text

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Binvenue a tout les visiteurs

Je ponce que chaque étér humain a besoin de savoir d'oû on vienne, de quelle origine et quelle pays.
Par fois l'Encyclopédie ne sufit pas, ex. sur les origines du peuple serbe il manque la question clef; d'ou viens t-il les serbes d'Europe ?
Cet page vous fournie des doc. des pages des livres comme témoingage sur leurs origine et leurs véritable parcoure jus' que acctuélel Kosovo qui l'ont ocuper en 1217 aprés notre ére.


Vous conaissée l'histoire du peuple serbe ?