jeudi 23 mai 2013

Dossie: Kosova, Kosovo


 Dossie:Kosova
The details of this battle, famous for the destruction of the empire of Servia and the death of Sultan Murad Gazi Khan or Amurath I., are variously reported by the Greek chronicles, and especially those of Cantemir of Ducas, to Orbinus Ragusa and Chalcondyle. The story that we follow is from chronic Montenegro, written in 1740 by Bishop Petrovicz, metropolitan. It will therefore not be surprised if our narrative differs in several points that our learned colleagues told Bajezet items, Amuratii etc..
After the death of Stephen VI, eighth Emperor of Servia, which took place around the year 13) 5 Moisre his son, toddler, remained under the tutelage of Volkar Mernasicz, minister and favorite island his father, that latter had appointed regent of the empire. Mernasicz, who soon killed the young Moisre took possession of "empire. In the fight which soon broke out between the Greek emperor, John has léologue and his colleague li'sue Jean Cantacuènc, Mernasicz marched to the relief of Palaeologus, while Cantacuzènc called Orkan, Sultan of the Turks, still living in Asia.
The armies met, in 1355, nearly Demotika on the Ebro and Maritza, and the battle that took place the Servians were completely beaten: Mernasicz perished with its main ofliciers and almost all his family. As it did not allow the direct heirs, the leaders gathered serviens elected for their emperor or a count hospodar Lazare, a stranger to the family of the previous rulers. The Turks under Sultan Murad their Klian Gay, who settled a few years later, in Adrianople, applied themselves soon, i extend their domination in Europe.
From 1366 to 1378, Mourad conquered the Boulgarie, from 1392 to 1386 he submitted Macedonia, and then have to make the conquest of Servia, he gathered his strength in Asia and Europe, and came in 1389, camping on the borders of the empire, in Kosova, a town between the sources of Toplicza and Ibar between Pristina and Jeni bazaar. Lazarus, whose empire was already weakened by the loss of Boulgarie, that had conquered the Turks, and that of Dalmatia and Croatia, that had invaded the Hungarians did first ask peace sultaii Mourad. Having failed to get it, he gathered all he could muster the forces of his empire, and putting himself at their head, encamped west of the plain of Kosovo, in the presence of the Turks.
Lazarus had shared the command of his troops between two of his top generals, Milosz Obilevicz, his son, he was commander in chief, and volcar Brancovicz, to whom he gave the command of the cavalry.
The latter, unhappy to see in the Obilevicz orders, soon to form the draft avenge the betrayal, and entered into correspondence with the Sultan of the Turks, to whom he offered to deliver Lazarus, on condition that be recognized Emperor in his place.
At the same time, Brancovicz sought by every imaginable slander lose Obilevicz in the spirit of his sovereign. Finally, a meal where the Emperor met the principal leaders of his army, and Obilevicz Brancovicz publicly accused two generals, Jean Kassanovezicz Topliacinir and Milosz, of plotting the death of their sovereign. Obilevicz answered on the spot, and rejecting the accusation of betrayal on his enemy:
"As for me, he said, my justification does not consist in words but in fact. And, laying his command, he vowed to prove his innocence in killing Sultan Murad in the middle of his army. 11 immediately left the table with his two friends, and all three went to the Turkish camp in announcing himself as deserters. Obilevicz was introduced into the tent of Mourad, who had with him his vizier and his secretary. Taking advantage of this circumstance, he stabbed all three. But, looking out, sword in hand, the Turkish camp, he was overwhelmed by the number of attackers and was taken alive after seeing his two friends killed him. Baj was immediately zet-Jildevim or Bayezid, son and successor of Murad meets his army, and led the attack on the camp of the Servians. These, taking up arms in haste, began in defense with the greatest value.
But, taken by surprise and deprived of cavalry by the desertion of Brancovicz who abandoned them at the head of 12,000 horses, they were completely beaten after six hours of bloody combat. The Emperor Lazarus was taken with his principal officers, and led to Bajazet, which made them all beheaded, as well Obilevicz.
 
After this battle, he abandoned the conquest of Servia, whose empire was dissolved at rest, and fell back on Macedonia and Thessaly.
In 1448, there was a second battle in these plains Kossova. Huniades Jean, who came with a Hungarian army to rescue George, despot of Servia, then reduced to the province retains that name, it was defeated by Sultan Murad or Amurath II.

 
G. From Vaudoxcoirt

 Les détails de cette bataille, célèbre par la destruction de l'empire de Servie et la mort du sultan Mourad Gazi Khan ou Amurath I er, sont diversement rapportés par les chroniques grecques, et surtout par celles de Cantémir, de Ducas, d'Orbinus de Raguse et de Chalcondyle. Le récit que nous suivrons est tiré de la chronique du Monténégro, écrite vers 1740, par l'évêque Petrovicz, métropolitain. Il ne faudra donc pas s'étonner si notre narration s'écarte en plusieurs points de ce que nos savants collaborateurs ont dit aux articles Bajezet, Amuratii, etc.

Après la mort d'Etienne VI, huitième empereur de Servie, qui eut lieu vers l'an 13)5, son fils Moisre, enfant en bas âge, resta sous la tutelle de Volkar Mernasicz, ministre et favori île son père, que ce dernier avait nommé régent de l'empire. Mernasicz, ayant bientôt fait mourir le jeune Moisre, s'empara d« l'empire. Dans la lutte qui ne tarda pas à éclater entre l'empereur grec, Jean l'a léologue, et son col- li'sue, Jean Cantacuènc, Mernasicz marcha au secours de Paléologue, tandis que Cantacuzènc avait appelé Orkan, sultan des Turcs, résidant encore en Asie.

Les armées se rencontrèrent, en 1355, près de Demotika, sur l'Èbre ou Maritza, et dans la bataille qui eut lieu les Serviens furent complètement battus : Mernasicz périt avec ses principaux ofliciers et presque toute sa famille. Comme il ne laissait point d'héritiers directs, les chefs serviens réunis élurent pour leur empereur ou hospodar un comte Lazare, étranger à la famille des souverains précédents. Les Turcs, sous leur sultan Mourat Gai Klian, s'étant établis, peu d'années après, à Andrinople, s'appliquèrent bientôt, i agrandir leur domination en Europe.

De 1366 au 1378, Mourad fit la conquête de la Boulgarie; de 1392 à 1386, il soumit la Macédoine, et se disposant ensuite à faire la conquête de la Servie, il réunit ses forces d'Asie et d'Europe, et vint, en 1389, camper sur les frontières de cet empire, à Kosova, ville située entre les sources de la Toplicza et de l'Ibar, entre Pristina et Jeni-Bazar. Lazare, dont l'empire était déjà affaibli par la perte de la Boulgarie, qu'avaient conquise les Turcs, et par celle de la Dalmatie et de la Croatie, qu'avaient envahies les Hongrois, fit d'abord demander la paix au sultaii Mourad. N'ayant pu l'obtenir, il assembla tout ce qu'il put réunir des forces de son empire, et, se mettant à leur tête, vint camper à l'ouest de la plaine de Kosovo, en présence des Turcs.

Lazare avait partagé le commandement de ses troupes entre deux de ses principaux généraux, Milosz Obilevicz, son gendre, qu'il fit général en chef, et Volcar Brancovicz, à qui il confia le commandement de la cavalerie.

Ce dernier, mécontent de se voir sous les ordres d'Obilevicz, ne tarda pas à former le projet de se venger par la trahison, et entra en correspondance avec le sultan des Turcs, à qui il offrit de livrer Lazare, à condition d'être reconnu empereur à sa place.

En même temps, Brancovicz cherchait par toutes les calomnies imaginables à perdre Obilevicz dans l'esprit de son souverain. Enfin, dans un repas où l'empereur avait réuni les principaux chefs de son armée, Brancovicz accusa publiquement Obilevicz et deux généraux, Jean Kassanovezicz et Milosz Topliacinir, de tramer la mort de leur souverain. Obilevicz répondit sur le champ, et rejetant le reproche de trahison sur son ennemi :

« Quant à moi, dit- il, ma justification ne consistera pas dans des paroles, mais dans des faits. Et, déposant son commandement, il jura de prouver son innocence en tuant le sultan Mourad au milieu de son armée. 11 quitta aussitôt la table avec ses deux amis, et tous trois se rendirent au camp des Turcs, en s'annonçant comme déserteurs. Obilevicz fut introduit dans la tente de Mourad, qui n'avait près de lui que son visir et son secrétaire. Profitant de cette circonstance, il les poignarda tous trois. Mais, en cherchant à sortir, le sabre à la main, du camp des Turcs, il se trouva accablé par le nombre des assaillants, et fut pris vivant, après avoir vu ses deux amis tués à ses côtés. Aussitôt Baj a zet ou Bayézid-Jildevim, fils et successeur de Mourad, réunit son armée, et la conduisit à l'attaque du camp des Serviens. Ceux-ci, prenant les armes en toute hâte, se mirent en défense avec la plus grande valeur.

Mais, surpris à l'improviste et privés de cavalerie par la désertion de Brancovicz, qui les abandonnait à la tète de 12,000 chevaux, ils furent complètement battus après six heures d'un combat sanglant. L'empereur Lazare fut pris avec ses principaux officiers, et conduit à Bajazet, qui leur fit couper la tête à tous, ainsi qu'à Obilevicz.
 A l'issue de cette bataille, il renonça à la conquête de la Servie, dont l'empire était au reste dissous, et se rabattit sur la Macédoine et la Thessalie.

En 1448, il y eut une seconde bataille dans ces mêmes plaines de Kossova. Jean Huniades, qui était venu , avec une armée hongroise, au secours de Georges, despote de la Servie, réduite alors à la province qui conserve ce nom, y fut battu par le sultan Mourad ou Amurath II.

 G. De Vaudoxcoirt

 I dettagli di questa battaglia, famosa per la distruzione dell'impero di Servia e la morte del sultano Murad Khan Gazi o Amurath I., sono variamente riportati dalle cronache greche, in particolare quelle di Cantemir di Ducas, a Orbinus Ragusa e Chalcondyle. La storia che seguiamo è da cronica Montenegro, scritto nel 1740 dal vescovo Petrovicz, metropolitano. Non sarà quindi da stupirsi se il nostro racconto differisce in più punti che i nostri colleghi hanno imparato raccontate articoli Bajezet, Amuratii ecc.
Dopo la morte di Stefano VI, ottavo imperatore di Servia, che ha avuto luogo intorno all'anno 13) 5 Moisre suo figlio, bambino, rimase sotto la tutela di Volkar Mernasicz, ministro e isola preferita del padre, che Quest'ultimo aveva nominato reggente dell'impero. Mernasicz, che ha appena ucciso il giovane Moisre prese possesso di "impero. Nella lotta che presto scoppiata tra l'imperatore greco, John ha léologue e il suo collega Jean li'sue Cantacuènc, Mernasicz marciato per il sollievo dei Paleologo, mentre Cantacuzènc chiamato Orkan, sultano dei Turchi, che ancora vivono in Asia.
Gli eserciti si incontrarono, nel 1355, quasi Demotika sul fiume Ebro e Maritza, e la battaglia che ha avuto luogo il Serbi furono completamente battuti: Mernasicz perì con i suoi principali ofliciers e quasi tutta la sua famiglia. Come non ha permesso gli eredi diretti, i leader riuniti serviens eletti per il loro imperatore o un conteggio Hospodar Lazare, un estraneo alla famiglia dei governanti precedenti. I Turchi guidati dal sultano Murad loro Klian Gay, che si stabilirono alcuni anni più tardi, ad Adrianopoli, si applica presto, porgo loro dominio in Europa.
Dal 1366-1378, Mourad conquistato il Boulgarie, 1392-1386 ha presentato la Macedonia, e poi a fare la conquista di Servia, ha raccolto la sua forza in Asia e in Europa, ed è venuto nel 1389, il campeggio ai confini dell'impero, in Kosovo, una città tra le fonti di Toplicza e Ibar tra Pristina e bazar Jeni. Lazzaro, il cui impero è stato già indebolito dalla perdita di Boulgarie, che aveva conquistato i turchi, e quello della Dalmazia e Croazia, che aveva invaso gli ungheresi prima hanno chiesto la pace sultaii Mourad. Non essendo riuscito a farlo, ha raccolto tutto quello che poteva radunare le forze del suo impero, e mettendosi alla loro testa, si accampò ad ovest della piana di Kosovo, alla presenza dei Turchi.
Lazzaro aveva condiviso il comando delle sue truppe fra due dei suoi migliori generali, Milosz Obilevicz, suo figlio, che era comandante in capo, e volcar Brancovicz, al quale diede il comando della cavalleria.
Quest'ultimo, scontenti di vedere negli ordini Obilevicz, presto per formare il progetto di vendicare il tradimento, ed è entrato in corrispondenza con il sultano dei Turchi, ai quali offriva di consegnare Lazzaro, a condizione che essere riconosciuto imperatore al suo posto.
Allo stesso tempo, Brancovicz cercato da ogni calunnia immaginabile perdere Obilevicz nello spirito del suo sovrano. Infine, un pasto in cui l'imperatore ha incontrato i principali dirigenti del suo esercito, e Obilevicz Brancovicz accusato pubblicamente due generali, Jean Kassanovezicz Topliacinir e Milosz, di tramare la morte del loro sovrano. Obilevicz risposto sul posto, e respingendo l'accusa di tradimento il suo nemico:
"Quanto a me, ha detto, la mia giustificazione non consiste in parole, ma in realtà. E, posa il suo comando, ha promesso di provare la sua innocenza nell'uccidere sultano Murad nel bel mezzo del suo esercito. 11 ha lasciato immediatamente il tavolo con i suoi due amici, e tutti e tre sono andati al campo turco, annunciando se stesso come disertori. Obilevicz è stato introdotto nella tenda di Mourad, che aveva con se il suo visir e il suo segretario. Approfittando di questa circostanza, ha accoltellato tutti e tre. Ma, guardando fuori, la spada in mano, il campo turco, è stato sopraffatto dal numero di attaccanti ed è stato portato in vita dopo aver visto i suoi due amici lo hanno ucciso. Baj è stato immediatamente ZET-Jildevim o Bayezid, figlio e successore di Murad incontra il suo esercito, e ha portato l'attacco al campo di Serbi. Questi, prendere le armi in fretta, ha iniziato in difesa con il valore più grande.
Ma, preso di sorpresa e privato della cavalleria dalla diserzione di Brancovicz che li ha abbandonati alla testa di 12.000 cavalli, sono stati completamente sconfitti dopo sei ore di lotta cruenta. L'Imperatore Lazzaro è stata scattata con i suoi principali ufficiali, e ha portato a Bajazet, che li rendeva tutti decapitati, così Obilevicz.
 
Dopo questa battaglia, ha abbandonato la conquista della Serbia, il cui impero è stato sciolto a riposo, e ricadde sulla Macedonia e Tessaglia.
Nel 1448, ci fu una seconda battaglia in queste pianure Kossovo. Huniades Jean, che è venuto con un esercito ungherese a salvare George, despota di Servia, poi ridotto a provincia conserva quel nome, è stato sconfitto dal sultano Murad o Amurath II.

 
G. Da Vaudoxcoirt

 
Die Details dieser Schlacht sind berühmt für die Zerstörung des Reiches von Serbien und dem Tod von Sultan Murad Khan Gazi oder Amurath I., verschieden von den griechischen Chroniken, und vor allem diejenigen von Cantemir von Ducas gemeldet, um Orbinus Ragusa und Chalcondyle. Die Geschichte, die wir folgen, ist von chronischen Montenegro, im Jahre 1740 von Bischof Petrovicz, metropolitan geschrieben. Es wird daher nicht wundern, wenn unsere Erzählung unterscheidet sich in mehreren Punkten, dass unsere Kollegen gelernt Bajezet Artikel, Amuratii usw. erzählt werden.
Nach dem Tod von Stephen VI, achte Kaiser von Serbien, die um das Jahr 13) dauerte 5 Moisre seinen Sohn, Kleinkind, blieb unter der Vormundschaft des Volkar Mernasicz, Minister und Lieblingsinsel seinem Vater, dass Letzterer hatte Regenten des Reiches ernannt. Mernasicz, der bald tötete den jungen Moisre nahm Besitz von "Reich. In dem Kampf, der bald brach zwischen dem griechischen Kaiser, John léologue und sein Kollege Jean li'sue Cantacuènc hat, marschierten Mernasicz zur Erleichterung Palaiologos, während Cantacuzènc genannt Orkan, Sultan der Türken, leben immer noch in Asien.
Die Armeen trafen, im Jahr 1355, fast Demotika am Ebro und Maritza, und die Schlacht, die stattgefunden haben die Serben wurden vollständig geschlagen: Mernasicz umgekommen mit ihren wichtigsten ofliciers und fast alle seiner Familie. Da es nicht zulassen, dass die direkten Erben, versammelten sich die Staats-und Regierungschefs für ihre Burgknecht Kaiser oder einer Zählung hospodar Lazare, ein Fremder in der Familie der früheren Herrscher gewählt. Die Türken unter Sultan Murad ihre Klian Homosexuell, der ein paar Jahre später angesiedelt, in Adrianopel, widmeten sich bald verlängern i ihre Herrschaft in Europa.
Von 1366 bis 1378, die Mourad Boulgarie erobert, von 1392 bis 1386 legte er Mazedonien, und dann müssen die Eroberung von Serbien zu machen, versammelte er seine Stärke in Asien und Europa, und kam im Jahr 1389, Camping an den Grenzen des Reiches, in Kosova, einer Stadt zwischen den Quellen und Toplicza Ibar zwischen Pristina und Jeni Basar. Lazarus, dessen Reich wurde bereits durch den Verlust von Boulgarie, die den Türken erobert hatte geschwächt, und dass von Dalmatien und Kroatien, das die Ungarn eingefallen waren wollte zuerst fragen Frieden sultaii Mourad. Nach dem gescheiterten um es zu bekommen, sammelte er alles, was er konnte, die Kräfte seines Reiches aufbringen, und setzen sich an ihre Spitze, lagerten Westen der Ebene von Kosovo, in Anwesenheit der Türken.
Lazarus hatte das Kommando über seine Truppen zwischen zwei seiner Generäle, Milosz Obilevicz, sein Sohn geteilt war er Oberbefehlshaber und volcar Brancovicz, denen gab er das Kommando über die Kavallerie.
Letztere, unglücklich in den Obilevicz Bestellungen sehen, bald bilden der Entwurf den Verrat zu rächen, und trat in Korrespondenz mit dem Sultan der Türken, denen er angeboten, Lazarus liefern, unter der Bedingung, dass erkannte Kaiser an seiner Stelle sein.
Zur gleichen Zeit suchte Brancovicz von jedem erdenklichen Verleumdung verlieren Obilevicz im Geiste seines Souveräns. Schließlich, eine Mahlzeit, wo der Kaiser trafen sich die wichtigsten Führer seiner Armee, und Obilevicz Brancovicz öffentlich beschuldigt zwei Generäle, Jean Kassanovezicz Topliacinir und Milosz, der Planung der Tod ihres Souveräns. Obilevicz antwortete auf der Stelle, und die Ablehnung der Vorwurf des Verrats an seinem Feind:
"Was mich betrifft, sagte er, meine Rechtfertigung nicht in Worten, sondern in der Tat bestehen. Und über seinem Kommando, schwor er, um seine Unschuld zu töten Sultan Murad in der Mitte seiner Armee zu beweisen. 11 sofort verließ den Tisch mit seinen beiden Freunden, und alle drei gingen an die türkische Lager in der Ankündigung selbst als Deserteure. Obilevicz wurde in das Zelt der Mourad, der mit ihm hatte sein Wesir und seine Sekretärin eingeführt. Unter Ausnutzung dieser Umstand, stach er alle drei. Aber, heraus schauen, Schwert in der Hand, das türkische Lager, wurde er von der Anzahl der Angreifer überwältigt und lebendig gemacht, nachdem er seine beiden Freunde ihn getötet. Baj war sofort zet-Jildevim oder Bayezid, Sohn und Nachfolger von Murad trifft seine Armee und führte den Angriff auf das Lager der Serben. Diese unter den Waffen in Eile, begann in der Abwehr mit dem größten Wert.
Aber, überrumpelt und beraubt Kavallerie durch die Desertion von Brancovicz, die sie an der Spitze von 12.000 Pferde verlassen, wurden sie vollständig nach sechs Stunden blutigen Kampf geschlagen. Der Kaiser Lazarus war mit seinem Hauptoffiziere genommen und führte zu Bajazet, die sie alle enthaupten gemacht sowie Obilevicz.
 
Nach dieser Schlacht, verließ er die Eroberung von Serbien, dessen Reich wurde in Ruhe gelöst und fiel zurück auf Mazedonien und Thessalien.
Im Jahre 1448 gab es eine zweite Schlacht in diesen Ebenen Kossova.
Huniades Jean, der mit einer ungarischen Armee kam, um zu retten George, Despot von Serbien, dann in die Provinz reduziert behält diesen Namen, es wurde von Sultan Murad oder Amurath II besiegt.

 
G. Von Vaudoxcoirt

La verité sur la Bataille du Kosovo 1389

La plaine de Kossova (en hongrois Rigomazeu,qe do thote Rigo= fusha dhe mazeo= mellinja, en allemand le champ des merles) a cinq mille pas de largeur et vingt mille de longueur; traversée par une petite rivière, elle est enfermée de tous cotés par des montagnes de peu d'élévation, auprès desquelles sont bâtis de jolis villages...

Lugina e Drenicës dhe lumi i vogël qe mund te quhet edhe Lumi i Imët, apo i cekët qe po te perkthehet ne gjuhen serbe i bie Sitnica.
Kronkuesit e kesaj beteje permendin edhe lumej te tjere gjate kalimit te ushtrise turke per ne Kosove deri tek fushe betaje si pershembull Moraven qe njihej nga turqit, Sitnica e sotme ne krahasim me lumin qe permendet ne kronikat turke eshte teper i madh dhe me siguri se do ta citonin me kete emer Sitnica por jo, ata thojne; kete luginë e ndante një "lum i vogël" fusha ishte e rrethuar per rrethe me male jo aqë te larta ku rrenze ketyre maleve shtriheshin fshatra te bukur" !

Te shikojmi tani se cilat jane keto male qe errethojne luginen e Drenicës. Posa ka hyre Sulltan Murati ne Kosoveen e sotme qe sipas kronikave ka prere rrugen me te shkurt kah Gjilani, pastaj ka kaluar Sitnicen me ushtri te tij dhe eshte drejtuar tek kjo lugine e vogel qe ishte 5000 hapa e gjere dhe 7000 e gjate, sipas disa tjerave citime gjeresia eshte e njejtë, 5000 hapa e gjere por e gjate 20 000 hapa, afer 20 kilometra me 5 kilometra gjërsi !
Kete vend e ksihin zgjedhur te krishteret te cilet pershkake te veshjeve te tyre te renda me mburoje nga hekuri kaloreseve iu duhej një terren i pershtatshem, i fortë e si ç eshte terreni ne luginen e Drenices me nje tokë me te rraset, me te qendrushme per kaloresit qe ne vrapime te shpejta ne fushen e kosoves, pra ne Luginen e Sitnices te krishteret do te nguliseshin ne token e butë ku do ishte fatale per ta sepse lugina e Sitnices eshte teper e bute dhe me e keqja se ne kete luginë mjegulla e dendur do pengonte per se tepermi te krishteret pershkake te helmetave te tyre qe mbanin ne koke, mjegulla do i verbonte edhe me teper te krishteret. Ndersa ne Luginen e drenices terreni ishte me i pershtatshem per kalorsit krishtere, lumi per te kaluar ishte i ceket, edeh ketu ishte ne favor te tyre, sepse ky lum ne disa vende eshte teper i thelel, ta zemi tek Gjiri i Laroit afer Gllobarit, lumi i drenices eshet teper i thelle poashtu edhe tek Korratica.

Mandej nje perparsi qe ka patur kjo fushe per nje betej te tille ishte se kete lugine lumi i imet apo i vogel qe sot quehet drenica, kalon kete lugine qe nga veriu, nga Skeneraj dhe vazhdon kah jugu per afr 20 kilometra dhe per tu bashkuar me degen tjeter qe vjen nga jugu keshtu duke e ndare kete lugine gati ne dyshe veri- jug ku se bashku keto dy degë formojnë daljen e kesaj lugine permes një gryke shkembore qe vazhdon te rrjedhi lumi Drenica permes disa kodrave te vogla te vargmaleve te Qiqavices me lartesi 500 deri 600 metra naltesi mbidetare dhe pas kalimit te nej lugine ne vija gjarperore lumi derdhet ne Sitnicë pas nje leshimi ne drejtim te veri-lindje duke kaluar te vendi i ashtuquajtu Guri Plakës me gjatesi afer 14 Kilometrave. Te ndalemi pakëz edhe tek ky guri. Ne popull ky guri ka marrur emrin, sipas gojdhanave per arsye se kur Millosh Kopiliqi e therrë me thikë Sulltan Muratin, çaushet apo truprojet e sulltanit tentojne ta zene vrasesin mirepo nuk ia arrijnë dotë, i veshur i teri ne rroba hekuri as nje arme nuk ia arrinte te shponte trupin e tij.
Papritmas lajmrohet një hallë plak e cila e shef se po tentojne t'ia deshin rrobat e hekurta Milloshit mirepo turqit nuk dijne se si zdeshen ato rroba te hekurta, ajo halla iu thote turqve; -shiqoni nder mustaqe te tij, aty e ka qelsin dhe me te hapen veshjet e tij !
Turqit arrijn pra tia gjejne sekretin e ketyre rrobave dhe posa ia hjekun helmeten, ia presin koken, mirepo Milloshi nuk vdes, hallen qe spiunoi e rrok dhe e gjuan ne qiell dhekjo bjen e vdekur ne kete vend qe ende sot quhet Guri i Plakes...
Kjo eshte vetem se nje gojdhan nder tjera per Millosh Kopiliqin e treguar ne popull deri me sot.
Perpos versionit turk qe kemi cekur me siper per vrasjen e sulltan Muratit nga Millosh Kopiliqi eshte edhe nje deshmi kjo nga kronikues greke, mu nga nipi i perandorit bizantinë, Zhan Dukas i cili thotë keshtu;
" Ne mbremje, nje nate para betejes depoti lazar kishte ftuar te gjithe prijsat rrethe tij per te ngre dolli, per shendet te betejes qe i quan Stravica(ndoshta zdravica) me bujaret e te gjitha anve. Milloshi kishte pas vendos te mos pinte ate nate por Llazari i thotë; "pije kete gote per shendetin tim se perndryshe do behesh si i dyshimt dhe do te akuzohesh se don te me tradhtosh..."
Ju falemnderit per ftesen por une nuk dua te ngre dolli, tek e fundit neser do ta shofish besnikerine time ndaj teje o princi Llazar !

Te nesermen heret Milloshi arrin ne kampin e sulltan Muratit, ka per ti treguar nje fshehtesi apo marrveshje para betejes....
Keshtu menjehere çaushet e mbretit e lejojne te hyje ne tenden e Muratit. Posa hyn mbrenda krruset per ti puthur këmben sulltanit, si shenje nenshtrimi mirepo ne vend qe t'ia putthi kemben Millosh Kopiliqi nxjerr thiken nga menga dhe i sulet sulltanit duke e vene per toke e therr me thike ne zemer...
Me shkathtesin e tij Milloshi ikë nga tenda dhe shkon drejt bregut te lumit ku e kishte lene kalin e tij, mirepo aty e kapin çaushet e sulltanit dhe e bejne copë me copë"
Te irrituar turqit e angazhojne luften per tu hakmarrur.
Ne kete moment turqit sulen mbi krishtere e Llazari jep urdher prijsit boshnjakë Vlladiko Bukoviçit qe t'iu perballej turqve me 20 000 ushtaret e tij !
Bukoviç perballon kete sulm me sukses por kur para se te perballoje heren e dytë lajmi ishte perhapur ne ushtrin krishtere se Tragosh(dragosh) Proviç, gjenerali i Llazarit kishte kthyer armet kunder kunder tij !

Ndoshta ky lajm i rrejshem ishte i pavertete, vetem se te shkaktoje habi dhe perqarje ne ushtrine krishtere, pra kjo nuk dihet por, me te degjuar kete lajm, Vllatko Bukoviç leshone fushe betejen me boshnjaket e tij dhe merre iken...

Llazari i mbetur i vetmuar pa rezistuar fare bie ne dor te armikut.
Turqit e dergojne Llazarin ne tenden e tij ku ende ishte ne agoni dhe vuante nag plaga qe kishte marrur prej Millosh Kopiliqit. Sulltan Murati jep urdher qe ta vrasin. te gjithe bujarve e Llazarit qe ishin dorzuar iu pre koka mu para syve te Sulltanit" ;;;keshtu e tregon Dukas kete epizod ne lidhje me vdekjen e Milloshit, Llazarit e bijarve te tij deh te vdekkjes se sulltanit me ne fund, qe vdes nag plaget e marrura prej Milloshi.

Sipas autorit te vepres "qezaret e fundit" sido qe te jete, ne asnje menyre nuk besohet se sullatni eshte vrar ne fushe te betejes nga Millosh Kopiliqi, qe permendet ne disa versione tjera sebe...sepse sullatni ishte i rrethuar me nje truproje te madhe perpos saj ksihte edhe devet me veti qe keto kafsh shtinin friken te krishterve qe asnjehere me pare nuk kishin pare kafsh te tilla ne ballkan, pastaj ishin edhe te shtenat me topa qe edhe ps nuk benin deme te medha ne njerez tek krishteret por kjo armë zjarri qe posa kishte filluar te perdorej nga ushtria osmane shkaktonte frikë ne radhet e krishterve. Pra sulltani nuk ksihte njerez shumë ne kete betej por ai kishte zgjedhur kete stratagjem; ti tmerronte europianet, ishte me se i sigurt ne fitore.
Prandaj vertetesia kete here gjendet ne anen e historianeve osman qe kemi dokumente te shkruara se sa ne gojdhenat e europianve.
Megjithate emri i Millosh Kopiliqit mbetet i shkruar per gjithemone ne analet e osmanlive si je vrases, ndersa tek krishteret paar se te perfundoje kete akt ai njihej si tradhtar, e nga tradhtari ne liridashes !

Perse lind dyshimi per tradhti ?

Qe perse, si e pershkruajn disa autor.
Vuksava dhe Mara, dy vajzat e Llazarit ishin te martuara, e para me Millosh Kopiliqin, e dyta me Vuk Brankoviçin. Fjale pas flale kalojne te dy motrat ne grindje te madhe rrethe vlerave te burrave te tyre ku secila e levderon burrin e saj por qe perfundon me perleshje e kacafytje dhe ofendime mes Milloshit dhe Vukut deri sa perfundon me dyluftim per te cilin marrin leje nga Llazari. Ne kete dyel me kuaj, Miloshi e rrexon per toke vuk Brankoviçin por i fal jeten, por Vuku kishte gjetur nje menyre tjeter per tu hakmarrur nga kjo humbje e turpshme per te, pra vendos te shpifte fjale ne deme te Milloshit duke then per te se ai eshtë tradhtar deh bashkepunon me turqit...dhe nga keto fjale ka mundesi qe edhe Llazarit iu ka mbushur mendja se Milloshi do ta tradhtonte.

T'ju rikojtojmi ketu më parë se 16 vite para Betejes se Kosoves, pra qe nga viti 1365, me disfaten e Nishit dhe ate te Marices me 1371, serbet dhe bullgaret kishin humbur soverenitetin e tyre, ata me nuk dominonin ne shtetet e tyre, tera keto shtete sllave qe humben luften, perpos malazezeve dhe shqiptarve, keta te tjeret administroheshin nga mbikqyrsit osman qe quheshin Spahij, apo targa mbledhes, megjithese bullgaret ketu u nxorren disi ndryshe, pasi qe Shishmani i dha vajzen e tij sulltanit, keshtu qe edhe boshnjaket kishin mbetur tributer te sulltanit, paguanin njashtu si serbet per çdo vite haraç sulltanit me dukat por edhe nga 1000 çuna te rinje Llazari i dhuronte sulltanit per lufterat e tij ne Azi per me se 16 vite em radh. Poashtu edhe boshnjaket, ndersa Raguzianet suvrenitetin e kishin blere me dukat.
Mirepo ne vitin 1387, dy vite para beejes se kosoves Llazari dhe Shishmani vendosin te rrebelohen, i largojne te gjithe Spahijt(taragambledhsit turqë) nga vendi dhe perseri gjejne lirinë, mirepo sulltani nuk ngutej nga ana tjeter e Bosforit kishte vendosur qe posa te perfundoje luften kunder mongolve dhe tartarve ti kthehej perseri lazarit e Shishmanit qe perfituan nga trubullirat e sulltanit ne Azi duke e prishur marrveshjen 16 vjeçare ne mes tyre.
Thyerja e kesaj marrveshje pra e solli sulltanin te angazhohej ne Betejen e Kosoves ne vitin 1389, per te ripertrir me nje marrveshje tjeter; rivendosjen e despotve te rinjë tek popujt sllavë. Pra, si e shifni humbja e Beteja se Kosoves 1389 nuk solli turqit per here te parë ne kosovë por me kete fitore turqit vijuan marrveshjen qe e kishin shkelur serbet bullgaret dhe boshnjaket dy vite me parë...
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Citimi i dokumenteve turke; "Plain de Kossova (Rigomazeu, në hungarisht, Amselfelder, gjermanisht në këtë fushë te vogël, pesë mi hapa= afer 5 kilometra dhe njëzet kilometra të gjatë, ku kalonte një lumë i vogël, është e rrethuar nga të gjitha anët nga male me lartësi të ulët të cilat janë ndërtuar disa fshatra"




Aleatet në betejen e Ddrenicës me 1389

La plaine de Kossova (en hongrois Rigomazeu,qe do thote Rigo= fusha dhe mazeo= mellinja, en allemand le champ des merles) a cinq mille pas de largeur et vingt mille de longueur; traversée par une petite rivière, elle est enfermée de tous cotés par des montagnes de peu d'élévation, auprès desquelles sont bâtis de jolis villages...

Sulltan Murati Irë, pasi perfundoi lufterat ne Azi, iu kthye perseri Ballkanit, ku ne vitin 1365 ushtria otomane 



kishte thyer krishteret afer Nishit por me 1371 afer lumit Marica në Bullgari te krishteret njohen disfaten finale dhe u deshen ti nenshtrohen osmanlive.
Ishte traktati i parë qe sulltani lidhte me krishteret qe keta Serbet, Bullgaret, Boshnjaket duheshin t'iu permbaheshin kesaj paqe.
Shishmani, mbreti i bullgarve kishte zgjedhur qe ne vend qe ti paguaje atribute sulltanit, ai i jep vajzen e tij kurse serbet dhe boshnjaket duheshin qe ti te pagujne tatime permes spahijve te tyre qe osmanlijet i kishin vendosur ne qendrat e medha. Marrveshja pra ishte qe serbet e Bullgaret te inuadroheshin edhe ne ushtrine osmane duke derguar ushtar te cilet sherbenin me se shumti ne mirembajtjen e ushtrise turke duke furnizuar ate me mjete te nevojshme.
Keshtu qe nga viti 1365 e deri 1371 turqit kishin ven kembet ne Ballkan, pra permes Spahijve pa e nenshtruar teresishte por duke iu lene nje autonomi te gjithe despoteve krishter.
Mirepo kjo situat e nenshtrimit nuk iu konvenonte te krishtereve, te revoltuar nga atributet e shtrenjta qe sulltani iu merrte, perpos kesaj, serbet e bullgarte duhej te furnizonin ushtrine turke edhe me trupa mobilizimi ne njerez per luftrat e tij ne Azi.Keshtu duke shfrytezuar preokupimet e sulltanit me luftra ne azi at vendosen te ngrihen ne kryengritje.
Nje kryengritje shperthen ne Ballkan derisa Murati ishte i zenë me luftimet ne Azi, ku Shishmani kishte lidhur aliance me Llazarin e Serbisë, nipin e Dushanit, te cilet ne kete kryngritje i largojne Spahijet osman duke gjetur perseri lirine e tyre.
kjo revolte e vitit 1387 nxiti sulltaninqe te kthehet perseri qe ti nenshtroje te krishteret e ballkanit. Ai kishte zgjedhur te kaloje Thrakine pertej maleve hoemus qe ishin si nje mure mbrojtes i pakapercyeshem per nje ushtri te madhe qe te futet ne mbrendesi te krishterve.
Ne kete kohe Kosova ishte nje qender strategjike ku ne kete vend mund te arrihej lehte nga te gjitha anet, si per Boshnjaket e Hercegovet, Hungarezet, Shqiptaret, Vllahet, Bullgaret e Polaket qe te mblidhen ne kete fushe me se lehti per vend takim per arsye pershtatje terrenit dhe largesie te bartjes se ushtrive te ketyre kombeve.
Hungarezet duhej te kalonin Danubin per te mbrri ne Kosovë duehj hecur kembe dhe me kalores se paku 7 ditë, poashtu edhe ushtria Boshnjake, duhej te kalonte te gjithe ate rrugetim poashtu 7 dite rrugetim. trupat e Gjergj Kastriotit te I-rë, pra vellaut te Gjon Kastriotit kishin dy mundesi te hynin ne kosove, ng gryka e kaqanikut ose nga Kuksi. Pra per te gjithe ushtrit ky vend ishte mesi dhe pershtatej per luftime, kishte një lum me ujë te mjaftueshem, te imagjinojmi njehere jo vetm per njerez por i gjithe mekanizmi i luftes mbahej ne kuaj te cilet duhej mbajtur e kujdesur per ta me ushqim te mjaftueshem. Poashtu edhe per ushtaret duhej te kete ushqim e pije te duhur qe ne kosovë gjendeshin keto pajisje per nje betej te ketij rangu.
Sulltani  u nis nga Brusa, kaloi Bosforin, (atehere Konstantinopoja ishte ende e pa pushtuar)duhej te arrije ne Jardika.Ndalet ne Gustendil(Kustendil) tri dite dhe merr rrugen drejte Nishit qe e quanin Sheherkoj.
Sulltani me vete kishte sjellur edhe deve, keto kafsh te pa para per krishteret, mendonte se do ti impresionoje me to, por kishte sjellur edhe disa topa nga azia qe me gjithe kete stratagjem te jashtezakonshem shpresonte ne fitore kunder aleatve krishtere.
Nga Hajka pra arrin ne Jardika(Sofije) Gustendil, Uluova, Karatova, kalon gryken e Orbelusit(Kaçanikut) dhe Gunushiizir dhe hyn ne Kosovë peballe ushtise krishtere te cilet prisnin ushtrin osmane ne luginen Drenices, një lum i vogël qe derdhej ne Sitnicë, perndryshe ky lum ishte i imet, lumei shirave.
Drenica eshte nje lum i vogel ne krahasim me Sitnicen.
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Traduction : Français » Albanais, par google traduction;

 Ewrenos-Beg et Jigit-Pascha prirent la conduite de l'avant-garde. L'armée, tirant au nord, traversa les gorges de l'Orbelos, campa à Gunvschhisz;ir (1 ), sur la rive occidentale de la Morava, et passa le fleuve dans la nuit, tambour battant, enseignes déployées, en six divisions. La première était conduite par le grand vesir, la seconde par le prince Bajesid. la troisième par Aine-Beg, la quatrième par le prince .Iakub, la cinquième par Saridsch-Pas- cha, et la sixième par Murad en personne (2). la plaine de Kossova (en hongrois Rigomazeu, en allemand le champ des merles) a cinq mille pas de largeur et vingt mille de longueur; traversée par une petite rivière, elle est enfermée de tous cotés par des montagnes de peu d'élévation, auprès desquelles sont bâtis de jolis villages (3). Là, les troupes de Murad se trouvèrent en face de l'armée , bien supérieure en nombre, des grinces alliés de Servie, de Bosnie, d'Herzogewine et d'Albanie, et le sultan délibéra avec ses généraux pour savoir si l'on attaquerait sans s'arrêter à la supériorité de l'ennemi (4). Plusieurs furent d'avis df réunir les chameaux devant le front de l'armée , afin de jeter le trouble dans les rangs des Européens par l'aspect étrange de ces animaux (6), et de s'en servir en même temps comme d'une sorte de rempart. Le prince Bajesid combattit cette proposition. « Le ciel, disait-il , avait jusqu'alors couvert les armes ottomanes d'une protection si extraordinaire qu'il n'était pas besoin d'une telle ressource ; un stratagème de cette nature portait atteinte à la confiance que l'on mettait en Dieu ; il fallait combattre face à face et à découvert.» Le grand vesir appuya ce sentiment du prince par le résultat de la consultation faite dans la nuit sur les feuillets du Koran, selon la coutume. Il était tombé sur ce passage: «0 Prophète, domute les infidèles...

Perkthimi perafersishte ne shqipe qe duhet te rishkruaj posa te me premtoje koha, andaj kerkoj falje...;

Ewrenos Begu dhe Jigit Pascha moren udhëheqjen e avangardës. Ushtria, e vendosen ushtrine në veri, e kaloi grykë e Orbelosit, kampet Gunvschhisz ir (1), në perëndim kaluan lumin Morava natën, duke rrahur tupanin, të vendosura në gjashtë divizioneve. I pari ishte i udhëhequr nga vesiri i madh, i dyti nga princi Bajezit, i treti nga Ainelutem, i katërti nga Princi Jakub, i pesti nga Saridsch Josha, dhe i gjashti personalishte nga sulltan Murati ne mes i rrethuar me truprojen, çaushet e tij(2).

Plain Kossova (Rigomazeu në hungarisht, gjermanisht këtë fushë blackbirds) nuk pesë milje e gjerë dhe njëzet kilometra të gjatë, të kalonte nga një lumë i vogël, është i rrethuar nga të gjitha anët nga male me lartësi të ulët të cilat janë ndërtuar pretty fshatra (3). Këtu Murati e gjeti veten me trupa në frontin e ushtrisë, megjithëse në numër të lartë, që shërbejnë gërvimë aleatët në Bosnjë, Shqipëri dhe Herzogewine, dhe diskutimet e sulltan me gjeneralët e tij për të parë nëse ne sulm i pa ndalur në superioritetit të armikut (4). Disa ishin të mendimit DF deve të takohen në fillim të ushtrisë për të hedhur probleme në radhët e evropianëve për të çuditshme dukjen e këtyre kafshëve (6), dhe përdorimin e tyre në të njëjtën kohë si d një lloj mburojë. Princi Bajesid luftuan propozimin. "Zot," tha ai, më parë i kishte mbuluar Osmane ushtrisë e mbrojtjes në mënyrë të jashtëzakonshme se nuk ka nevojë për një burim të tillë, një dredhi të kësaj natyre prekur një e besimit Perëndia duhet të vendosen në luftën ballë për ballë dhe të shkurtër. "ndjenja e përgjithshme vesir mbështetën princ nga përfundimi i konsultimeve të bëra në natën në faqet e Kur'anin, sipas doganore. H ra mbi këtë pasazh: "0 Pejgamber domute infidels...

Beteja e Kosoves 1389, në Luginen e Drenicës ?

Aleatet ballkanikë ne betejen e Drenicës me 1389
La plaine de Kossova (en hongrois Rigomazeu,qe do thote Rigo= fusha dhe mazeo= mellinja, en allemand le champ des merles) a cinq mille pas de largeur et vingt mille de longueur; traversée par une petite rivière, elle est enfermée de tous cotés par des montagnes de peu d'élévation, auprès desquelles sont bâtis de jolis villages...

Sulltan Murati i I-rë, pasi perfundoi lufterat ne Azi, iu kthye perseri Ballkanit, ku ne vitin 1365 ushtria otomane kishte thyer krishteret afer Nishit por me 1371 afer lumit Marica në Bullgari te krishteret njohen disfaten finale dhe u deshen ti nenshtrohen osmanlijve.
Ishte traktati i parë qe sulltani lidhte me krishteret qe keta Serbet, Bullgaret, Boshnjaket duheshin t'iu permbaheshin kesaj paqe.
Shishmani, mbreti i bullgarve kishte zgjedhur qe ne vend qe ti paguaje atribute sulltanit, ai i jep vajzen e tij kurse serbet dhe boshnjaket duheshin qe ti te pagujne tatime permes spahijve te tyre qe osmanlijet i kishin vendosur ne qendrat e medha. Marrveshja pra ishte qe serbet e Bullgaret te inuadroheshin edhe ne ushtrine osmane duke derguar ushtar te cilet sherbenin me se shumti ne mirembajtjen e ushtrise turke duke furnizuar ate me mjete te nevojshme.
Keshtu qe nga viti 1365 e deri 1371 turqit kishin ven kembet ne Ballkan, pra permes Spahijve pa e nenshtruar teresishte por duke iu lene nje autonomi te gjithe despoteve krishter.
Mirepo kjo situat e nenshtrimit nuk iu konvenonte te krishtereve, te revoltuar nga atributet e shtrenjta qe sulltani iu merrte, perpos kesaj, serbet e bullgarte duhej te furnizonin ushtrine turke edhe me trupa mobilizimi ne njerez per luftrat e tij ne Azi.Keshtu duke shfrytezuar preokupimet e sulltanit me luftra ne azi at vendosen te ngrihen ne kryengritje.
Nje kryengritje shperthen ne Ballkan derisa Murati ishte i zenë me luftimet ne Azi, ku Shishmani kishte lidhur aliance me Llazarin e Serbisë, nipin e Dushanit, te cilet ne kete kryngritje i largojne Spahijet osman duke gjetur perseri lirine e tyre.
kjo revolte e vitit 1387 nxiti sulltaninqe te kthehet perseri qe ti nenshtroje te krishteret e ballkanit. Ai kishte zgjedhur te kaloje Thrakine pertej maleve hoemus qe ishin si nje mure mbrojtes i pakapercyeshem per nje ushtri te madhe qe te futet ne mbrendesi te krishterve.
Ne kete kohe Kosova ishte nje qender strategjike ku ne kete vend mund te arrihej lehte nga te gjitha anet, si per Boshnjaket e Hercegovet, Hungarezet, Shqiptaret, Vllahet, Bullgaret e Polaket qe te mblidhen ne kete fushe me se lehti per vend takim per arsye pershtatje terrenit dhe largesie te bartjes se ushtrive te ketyre kombeve.
Hungarezet duhej te kalonin Danubin per te mbrri ne Kosovë duehj hecur kembe dhe me kalores se paku 7 ditë, poashtu edhe ushtria Boshnjake, duhej te kalonte te gjithe ate rrugetim poashtu 7 dite rrugetim. trupat e Gjergj Kastriotit te I-rë, pra vellaut te Gjon Kastriotit kishin dy mundesi te hynin ne kosove, ng gryka e kaqanikut ose nga Kuksi. Pra per te gjithe ushtrit ky vend ishte mesi dhe pershtatej per luftime, kishte një lum me ujë te mjaftueshem, te imagjinojmi njehere jo vetm per njerez por i gjithe mekanizmi i luftes mbahej ne kuaj te cilet duhej mbajtur e kujdesur per ta me ushqim te mjaftueshem. Poashtu edhe per ushtaret duhej te kete ushqim e pije te duhur qe ne kosovë gjendeshin keto pajisje per nje betej te ketij rangu.
Sulltani pra u nis nga Brusa, kaloi Bosforin, (atehere Konstantinopoja ishte ende e pa pushtuar)duhej te arrije ne Jardika.Ndalet ne Gustendil(Kustendil) tri dite dhe merr rrugen drejte Nishit qe e quanin Sheherkoj.
Sulltani me vete kishte sjellur edhe deve, keto kafsh te pa para per krishteret, mendonte se do ti impresionoje me to, por kishte sjellur edhe disa topa nga azia qe me gjithe kete stratagjem te jashtezakonshem shpresonte ne fitore kunder aleatve krishtere.
Nga Hajka pra arrin ne Jardika(Sofije) Gustendil, Uluova, Karatova, kalon gryken e Orbelusit(Kaçanikut) dhe Gunushiizir dhe hyn ne Kosovë peballe ushtise krishtere te cilet prisnin ushtrin osmane ne luginen Drenices, një lum i vogël qe derdhej ne Sitnicë, perndryshe ky lum ishte i imet, lumei shirave.
Drenica eshte nje lum i vogel ne krahasim me Sitnicen.

Ku dhe pse mbeshtetemi me kete hipotez ?

Ka shumë fakte qe deshmojnë se kjo betej eshte zhvilluarne Luginen e Drenicës, se pari citimet e autorve turkë te cilet permendin një fushë të vogël, te ngushte, afer 5000 hapa, perafersishte 5 kilometra deh e gjate afer 20 kilometra, në mes e ndan një lum i vogël, rrethuar me male te ulta rrethe e perqarkë ku ndodhen fshatra pitoreskë"....
Me kete deshmi gjithesesi duhet eliminuar fushen e kosovës e cila është teper e madhe, e gjere dy fish me teper se sa e pershkruar, poashtu e gjatë 4à kilometra, me çka nuk i perputhet deshmis se dokumenteve osmane. Tjeter eshte pse propaganda serbe eshte ngulitur ne kete vend ne baz te deshmis se vetme te tyrbes se Sulltan Muratit ku gjoja aty eshte varrosur sulltani gje qe edhe kjo eshte e pa vertete sepse trupi i Muratit te vdekur u dergua ne Brusa, pertej Bosfori dhe u varros ne oborr te nje xhamisë, kurse kjo tyrbja ka mundesi qe te jete varri i Jakubit qe u vra nga Bajaziti pas betejes ne kete vend qe eshte sot e e jo ne fushe te betejes.
Mandej edhe gojdhanat tona tregojne edhe sot ngjarje te Kronit te Mbretit ku thuhet se aty afer Bab Mreti kishte vendosur tendat dhe kishte dhe kur e shef se ushtria e tij kallej eti per ujë e nxjerr shpaten dhe e ngul në shkembë ku menjehere buron uji dhe shpeton ushtrine e tij.

Poashtu nese ndalemi nje çastë me kete citim turkë ne dor ne mes te kesaj lugine menjehere vrejm se kjo fushë eshte e rrethuar me male per rrethë, në krahasim me "fushën e kosoves" ku aty ne ate hapsir teper te medhe as qe vrehen malet per rrethe, pra ketu eshte bere nje ngatrrim nga historianet e sotem ose eshte bere qellimishte kjo propagand e ushqyer nga nacionalizmi serbë;
Mirepo per ne shqiptaret me siguri se kjo betej ka ndodhur vetem se ne Luginen e drenicës por siç e thash, duhet te permblidhen tani edhe deshmi tjera si kerkime arkeologjike ne terren per te ardhur deri te provat e sakta.


CASSOVIE, ou Kossova Kosova


Les détails de cette bataille, célèbre par la destruction de l'empire de Servie et la mort du sultan Mourad Gazi Khan ou Amurath I er, sont diversement rapportés par les chroniques grecques, et surtout par celles de Cantémir, de Ducas, d'Orbinus de Raguse et de Chalcondyle. Le récit que nous suivrons est tiré de la chronique du Monténégro, écrite vers 1740, par l'évêque Petrovicz, métropolitain. Il ne faudra donc pas s'étonner si notre narration s'écarte en plusieurs points de ce que nos savants collaborateurs ont dit aux articles Bajezet, Amuratii, etc.

Après la mort d'Etienne VI, huitième empereur de Servie, qui eut lieu vers l'an 13)5, son fils Moisre, enfant en bas âge, resta sous la tutelle de Volkar Mernasicz, ministre et favori île son père, que ce dernier avait nommé régent de l'empire. Mernasicz, ayant bientôt fait mourir le jeune Moisre, s'empara d« l'empire. Dans la lutte qui ne tarda pas à éclater entre l'empereur grec, Jean l'a léologue, et son col- li'sue, Jean Cantacuènc, Mernasicz marcha au secours de Paléologue, tandis que Cantacuzènc avait appelé Orkan, sultan des Turcs, résidant encore en Asie. 

Les armées se rencontrèrent, en 1355, près de Demotika, sur l'Èbre ou Maritza, et dans la bataille qui eut lieu les Serviens furent complètement battus : Mernasicz périt avec ses principaux ofliciers et presque toute sa famille. Comme il ne laissait point d'héritiers directs, les chefs serviens réunis élurent pour leur empereur ou hospodar un comte Lazare, étranger à la famille des souverains précédents. Les Turcs, sous leur sultan Mourat Gai Klian, s'étant établis, peu d'années après, à Andrinople, s'appliquèrent bientôt, i agrandir leur domination en Europe. 
De 1366 au 1378, Mourad fit la conquête de la Boulgarie; de 1392 à 1386, il soumit la Macédoine, et se disposant ensuite à faire la conquête de la Servie, il réunit ses forces d'Asie et d'Europe, et vint, en 1389, camper sur les frontières de cet empire, à Kosova, ville située entre les sources de la Toplicza et de l'Ibar, entre Pristina et Jeni-Bazar. Lazare, dont l'empire était déjà affaibli par la perte de la Boulgarie, qu'avaient conquise les Turcs, et par celle de la Dalmatie et de la Croatie, qu'avaient envahies les Hongrois, fit d'abord demander la paix au sultaii Mourad. N'ayant pu l'obtenir, il assembla tout ce qu'il put réunir des forces de son empire, et, se mettant à leur tête, vint camper à l'ouest de la plaine de Kosovo, en présence des Turcs.

Lazare avait partagé le commandement de ses troupes entre deux de ses principaux généraux, Milosz Obilevicz, son gendre, qu'il fit général en chef, et Volcar Brancovicz, à qui il confia le commandement de la cavalerie. 
Ce dernier, mécontent de se voir sous les ordres d'Obilevicz, ne tarda pas à former le projet de se venger par la trahison, et entra en correspondance avec le sultan des Turcs, à qui il offrit de livrer Lazare, à condition d'être reconnu empereur à sa place. 

En même temps, Brancovicz cherchait par toutes les calomnies imaginables à perdre Obilevicz dans l'esprit de son souverain. Enfin, dans un repas où l'empereur avait réuni les principaux chefs de son armée, Brancovicz accusa publiquement Obilevicz et deux généraux, Jean Kassanovezicz et Milosz Topliacinir, de tramer la mort de leur souverain. Obilevicz répondit sur le champ, et rejetant le reproche de trahison sur son ennemi : 
« Quant à moi, dit- il, ma justification ne consistera pas dans des paroles, mais dans des faits. Et, déposant son commandement, il jura de prouver son innocence en tuant le sultan Mourad au milieu de son armée. 11 quitta aussitôt la table avec ses deux amis, et tous trois se rendirent au camp des Turcs, en s'annonçant comme déserteurs. Obilevicz fut introduit dans la tente de Mourad, qui n'avait près de lui que son visir et son secrétaire. Profitant de cette circonstance, il les poignarda tous trois. Mais, en cherchant à sortir, le sabre à la main, du camp des Turcs, il se trouva accablé par le nombre des assaillants, et fut pris vivant, après avoir vu ses deux amis tués à ses côtés. Aussitôt Baj a zet ou Bayézid-Jildevim, fils et successeur de Mourad, réunit son armée, et la conduisit à l'attaque du camp des Serviens. Ceux-ci, prenant les armes en toute hâte, se mirent en défense avec la plus grande valeur. 

Mais, surpris à l'improviste et privés de cavalerie par la désertion de Brancovicz, qui les abandonnait à la tète de 12,000 chevaux, ils furent complètement battus après six heures d'un combat sanglant. L'empereur Lazare fut pris avec ses principaux officiers, et conduit à Bajazet, qui leur fit couper la tête à tous, ainsi qu'à Obilevicz.

 A l'issue de cette bataille, il renonça à la conquête de la Servie, dont l'empire était au reste dissous, et se rabattit sur la Macédoine et la Thessalie.

En 1448, il y eut une seconde bataille dans ces mêmes plaines de Kossova. Jean Huniades, qui était venu , avec une armée hongroise, au secours de Georges, despote de la Servie, réduite alors à la province qui conserve ce nom, y fut battu par le sultan Mourad ou Amurath II.

 G. De Vaudoxcoirt


Bataille du Kosovo

 

CASSOVIE, ou Kossova Kosova


Les détails de cette bataille, célèbre par la destruction de l'empire de Servie et la mort du sultan Mourad Gazi Khan ou Amurath I er, sont diversement rapportés par les chroniques grecques, et surtout par celles de Cantémir, de Ducas, d'Orbinus de Raguse et de Chalcondyle. Le récit que nous suivrons est tiré de la chronique du Monténégro, écrite vers 1740, par l'évêque Petrovicz, métropolitain. Il ne faudra donc pas s'étonner si notre narration s'écarte en plusieurs points de ce que nos savants collaborateurs ont dit aux articles Bajezet, Amuratii, etc.

Après la mort d'Etienne VI, huitième empereur de Servie, qui eut lieu vers l'an 13)5, son fils Moisre, enfant en bas âge, resta sous la tutelle de Volkar Mernasicz, ministre et favori île son père, que ce dernier avait nommé régent de l'empire. Mernasicz, ayant bientôt fait mourir le jeune Moisre, s'empara d« l'empire. Dans la lutte qui ne tarda pas à éclater entre l'empereur grec, Jean l'a léologue, et son col- li'sue, Jean Cantacuènc, Mernasicz marcha au secours de Paléologue, tandis que Cantacuzènc avait appelé Orkan, sultan des Turcs, résidant encore en Asie. 

Les armées se rencontrèrent, en 1355, près de Demotika, sur l'Èbre ou Maritza, et dans la bataille qui eut lieu les Serviens furent complètement battus : Mernasicz périt avec ses principaux ofliciers et presque toute sa famille. Comme il ne laissait point d'héritiers directs, les chefs serviens réunis élurent pour leur empereur ou hospodar un comte Lazare, étranger à la famille des souverains précédents. Les Turcs, sous leur sultan Mourat Gai Klian, s'étant établis, peu d'années après, à Andrinople, s'appliquèrent bientôt, i agrandir leur domination en Europe. 
De 1366 au 1378, Mourad fit la conquête de la Boulgarie; de 1392 à 1386, il soumit la Macédoine, et se disposant ensuite à faire la conquête de la Servie, il réunit ses forces d'Asie et d'Europe, et vint, en 1389, camper sur les frontières de cet empire, à Kosova, ville située entre les sources de la Toplicza et de l'Ibar, entre Pristina et Jeni-Bazar. Lazare, dont l'empire était déjà affaibli par la perte de la Boulgarie, qu'avaient conquise les Turcs, et par celle de la Dalmatie et de la Croatie, qu'avaient envahies les Hongrois, fit d'abord demander la paix au sultaii Mourad. N'ayant pu l'obtenir, il assembla tout ce qu'il put réunir des forces de son empire, et, se mettant à leur tête, vint camper à l'ouest de la plaine de Kosovo, en présence des Turcs.

Lazare avait partagé le commandement de ses troupes entre deux de ses principaux généraux, Milosz Obilevicz, son gendre, qu'il fit général en chef, et Volcar Brancovicz, à qui il confia le commandement de la cavalerie. 
Ce dernier, mécontent de se voir sous les ordres d'Obilevicz, ne tarda pas à former le projet de se venger par la trahison, et entra en correspondance avec le sultan des Turcs, à qui il offrit de livrer Lazare, à condition d'être reconnu empereur à sa place. 

En même temps, Brancovicz cherchait par toutes les calomnies imaginables à perdre Obilevicz dans l'esprit de son souverain. Enfin, dans un repas où l'empereur avait réuni les principaux chefs de son armée, Brancovicz accusa publiquement Obilevicz et deux généraux, Jean Kassanovezicz et Milosz Topliacinir, de tramer la mort de leur souverain. Obilevicz répondit sur le champ, et rejetant le reproche de trahison sur son ennemi : 
« Quant à moi, dit- il, ma justification ne consistera pas dans des paroles, mais dans des faits. Et, déposant son commandement, il jura de prouver son innocence en tuant le sultan Mourad au milieu de son armée. 11 quitta aussitôt la table avec ses deux amis, et tous trois se rendirent au camp des Turcs, en s'annonçant comme déserteurs. Obilevicz fut introduit dans la tente de Mourad, qui n'avait près de lui que son visir et son secrétaire. Profitant de cette circonstance, il les poignarda tous trois. Mais, en cherchant à sortir, le sabre à la main, du camp des Turcs, il se trouva accablé par le nombre des assaillants, et fut pris vivant, après avoir vu ses deux amis tués à ses côtés. Aussitôt Baj a zet ou Bayézid-Jildevim, fils et successeur de Mourad, réunit son armée, et la conduisit à l'attaque du camp des Serviens. Ceux-ci, prenant les armes en toute hâte, se mirent en défense avec la plus grande valeur. 

Mais, surpris à l'improviste et privés de cavalerie par la désertion de Brancovicz, qui les abandonnait à la tète de 12,000 chevaux, ils furent complètement battus après six heures d'un combat sanglant. L'empereur Lazare fut pris avec ses principaux officiers, et conduit à Bajazet, qui leur fit couper la tête à tous, ainsi qu'à Obilevicz.

 A l'issue de cette bataille, il renonça à la conquête de la Servie, dont l'empire était au reste dissous, et se rabattit sur la Macédoine et la Thessalie.

En 1448, il y eut une seconde bataille dans ces mêmes plaines de Kossova. Jean Huniades, qui était venu , avec une armée hongroise, au secours de Georges, despote de la Servie, réduite alors à la province qui conserve ce nom, y fut battu par le sultan Mourad ou Amurath II.

 G. De Vaudoxcoirt


Tradhtia serbe në Btejen e Kosovës sipas Petroviz



CASSOVIE, ou Kossova, Kosova


Les détails de cette bataille, célèbre par la destruction de l'empire de Servie et la mort du sultan Mourad Gazi Khan ou Amurath I er, sont diversement rapportés par les chroniques grecques, et surtout par celles de Cantémir, de Ducas, d'Orbinus de Raguse et de Chalcondyle. Le récit que nous suivrons est tiré de la chronique du Monténégro, écrite vers 1740, par l'évêque Petrovicz, métropolitain. Il ne faudra donc pas s'étonner si notre narration s'écarte en plusieurs points de ce que nos savants collaborateurs ont dit aux articles Bajezet, Amuratii, etc.

Après la mort d'Etienne VI, huitième empereur de Servie, qui eut lieu vers l'an 13)5, son fils Moisre, enfant en bas âge, resta sous la tutelle de Volkar Mernasicz, ministre et favori île son père, que ce dernier avait nommé régent de l'empire. Mernasicz, ayant bientôt fait mourir le jeune Moisre, s'empara d« l'empire. Dans la lutte qui ne tarda pas à éclater entre l'empereur grec, Jean l'a léologue, et son col- li'sue, Jean Cantacuènc, Mernasicz marcha au secours de Paléologue, tandis que Cantacuzènc avait appelé Orkan, sultan des Turcs, résidant encore en Asie. 

Les armées se rencontrèrent, en 1355, près de Demotika, sur l'Èbre ou Maritza, et dans la bataille qui eut lieu les Serviens furent complètement battus : Mernasicz périt avec ses principaux ofliciers et presque toute sa famille. Comme il ne laissait point d'héritiers directs, les chefs serviens réunis élurent pour leur empereur ou hospodar un comte Lazare, étranger à la famille des souverains précédents. Les Turcs, sous leur sultan Mourat Gai Klian, s'étant établis, peu d'années après, à Andrinople, s'appliquèrent bientôt, i agrandir leur domination en Europe. 
De 1366 au 1378, Mourad fit la conquête de la Boulgarie; de 1392 à 1386, il soumit la Macédoine, et se disposant ensuite à faire la conquête de la Servie, il réunit ses forces d'Asie et d'Europe, et vint, en 1389, camper sur les frontières de cet empire, à Kosova, ville située entre les sources de la Toplicza et de l'Ibar, entre Pristina et Jeni-Bazar. Lazare, dont l'empire était déjà affaibli par la perte de la Boulgarie, qu'avaient conquise les Turcs, et par celle de la Dalmatie et de la Croatie, qu'avaient envahies les Hongrois, fit d'abord demander la paix au sultaii Mourad. N'ayant pu l'obtenir, il assembla tout ce qu'il put réunir des forces de son empire, et, se mettant à leur tête, vint camper à l'ouest de la plaine de Kosovo, en présence des Turcs.

Lazare avait partagé le commandement de ses troupes entre deux de ses principaux généraux, Milosz Obilevicz, son gendre, qu'il fit général en chef, et Volcar Brancovicz, à qui il confia le commandement de la cavalerie. 
Ce dernier, mécontent de se voir sous les ordres d'Obilevicz, ne tarda pas à former le projet de se venger par la trahison, et entra en correspondance avec le sultan des Turcs, à qui il offrit de livrer Lazare, à condition d'être reconnu empereur à sa place. 

En même temps, Brancovicz cherchait par toutes les calomnies imaginables à perdre Obilevicz dans l'esprit de son souverain. Enfin, dans un repas où l'empereur avait réuni les principaux chefs de son armée, Brancovicz accusa publiquement Obilevicz et deux généraux, Jean Kassanovezicz et Milosz Topliacinir, de tramer la mort de leur souverain. Obilevicz répondit sur le champ, et rejetant le reproche de trahison sur son ennemi : 
« Quant à moi, dit- il, ma justification ne consistera pas dans des paroles, mais dans des faits. Et, déposant son commandement, il jura de prouver son innocence en tuant le sultan Mourad au milieu de son armée. 11 quitta aussitôt la table avec ses deux amis, et tous trois se rendirent au camp des Turcs, en s'annonçant comme déserteurs. Obilevicz fut introduit dans la tente de Mourad, qui n'avait près de lui que son visir et son secrétaire. Profitant de cette circonstance, il les poignarda tous trois. Mais, en cherchant à sortir, le sabre à la main, du camp des Turcs, il se trouva accablé par le nombre des assaillants, et fut pris vivant, après avoir vu ses deux amis tués à ses côtés. Aussitôt Baj a zet ou Bayézid-Jildevim, fils et successeur de Mourad, réunit son armée, et la conduisit à l'attaque du camp des Serviens. Ceux-ci, prenant les armes en toute hâte, se mirent en défense avec la plus grande valeur. 

Mais, surpris à l'improviste et privés de cavalerie par la désertion de Brancovicz, qui les abandonnait à la tète de 12,000 chevaux, ils furent complètement battus après six heures d'un combat sanglant. L'empereur Lazare fut pris avec ses principaux officiers, et conduit à Bajazet, qui leur fit couper la tête à tous, ainsi qu'à Obilevicz.

 A l'issue de cette bataille, il renonça à la conquête de la Servie, dont l'empire était au reste dissous, et se rabattit sur la Macédoine et la Thessalie.


En 1448, il y eut une seconde bataille dans ces mêmes plaines de Kossova. Jean Huniades, qui était venu , avec une armée hongroise, au secours de Georges, despote de la Servie, réduite alors à la province qui conserve ce nom, y fut battu par le sultan Mourad ou Amurath II.

 G. De Vaudoxcoirt

La Grande Trahison des serbes a la bataille du Kosovo 1389 ?

CASSOVIE, ou Kossova Kosova


Les détails de cette bataille, célèbre par la destruction de l'empire de Servie et la mort du sultan Mourad Gazi Khan ou Amurath I er, sont diversement rapportés par les chroniques grecques, et surtout par celles de Cantémir, de Ducas, d'Orbinus de Raguse et de Chalcondyle. Le récit que nous suivrons est tiré de la chronique du Monténégro, écrite vers 1740, par l'évêque Petrovicz, métropolitain. Il ne faudra donc pas s'étonner si notre narration s'écarte en plusieurs points de ce que nos savants collaborateurs ont dit aux articles Bajezet, Amuratii, etc.

Après la mort d'Etienne VI, huitième empereur de Servie, qui eut lieu vers l'an 13)5, son fils Moisre, enfant en bas âge, resta sous la tutelle de Volkar Mernasicz, ministre et favori île son père, que ce dernier avait nommé régent de l'empire. Mernasicz, ayant bientôt fait mourir le jeune Moisre, s'empara d« l'empire. Dans la lutte qui ne tarda pas à éclater entre l'empereur grec, Jean l'a léologue, et son col- li'sue, Jean Cantacuènc, Mernasicz marcha au secours de Paléologue, tandis que Cantacuzènc avait appelé Orkan, sultan des Turcs, résidant encore en Asie. 

Les armées se rencontrèrent, en 1355, près de Demotika, sur l'Èbre ou Maritza, et dans la bataille qui eut lieu les Serviens furent complètement battus : Mernasicz périt avec ses principaux ofliciers et presque toute sa famille. Comme il ne laissait point d'héritiers directs, les chefs serviens réunis élurent pour leur empereur ou hospodar un comte Lazare, étranger à la famille des souverains précédents. Les Turcs, sous leur sultan Mourat Gai Klian, s'étant établis, peu d'années après, à Andrinople, s'appliquèrent bientôt, i agrandir leur domination en Europe. 
De 1366 au 1378, Mourad fit la conquête de la Boulgarie; de 1392 à 1386, il soumit la Macédoine, et se disposant ensuite à faire la conquête de la Servie, il réunit ses forces d'Asie et d'Europe, et vint, en 1389, camper sur les frontières de cet empire, à Kosova, ville située entre les sources de la Toplicza et de l'Ibar, entre Pristina et Jeni-Bazar. Lazare, dont l'empire était déjà affaibli par la perte de la Boulgarie, qu'avaient conquise les Turcs, et par celle de la Dalmatie et de la Croatie, qu'avaient envahies les Hongrois, fit d'abord demander la paix au sultaii Mourad. N'ayant pu l'obtenir, il assembla tout ce qu'il put réunir des forces de son empire, et, se mettant à leur tête, vint camper à l'ouest de la plaine de Kosovo, en présence des Turcs.

Lazare avait partagé le commandement de ses troupes entre deux de ses principaux généraux, Milosz Obilevicz, son gendre, qu'il fit général en chef, et Volcar Brancovicz, à qui il confia le commandement de la cavalerie. 
Ce dernier, mécontent de se voir sous les ordres d'Obilevicz, ne tarda pas à former le projet de se venger par la trahison, et entra en correspondance avec le sultan des Turcs, à qui il offrit de livrer Lazare, à condition d'être reconnu empereur à sa place. 

En même temps, Brancovicz cherchait par toutes les calomnies imaginables à perdre Obilevicz dans l'esprit de son souverain. Enfin, dans un repas où l'empereur avait réuni les principaux chefs de son armée, Brancovicz accusa publiquement Obilevicz et deux généraux, Jean Kassanovezicz et Milosz Topliacinir, de tramer la mort de leur souverain. Obilevicz répondit sur le champ, et rejetant le reproche de trahison sur son ennemi : 
« Quant à moi, dit- il, ma justification ne consistera pas dans des paroles, mais dans des faits. Et, déposant son commandement, il jura de prouver son innocence en tuant le sultan Mourad au milieu de son armée. 11 quitta aussitôt la table avec ses deux amis, et tous trois se rendirent au camp des Turcs, en s'annonçant comme déserteurs. Obilevicz fut introduit dans la tente de Mourad, qui n'avait près de lui que son visir et son secrétaire. Profitant de cette circonstance, il les poignarda tous trois. Mais, en cherchant à sortir, le sabre à la main, du camp des Turcs, il se trouva accablé par le nombre des assaillants, et fut pris vivant, après avoir vu ses deux amis tués à ses côtés. Aussitôt Baj a zet ou Bayézid-Jildevim, fils et successeur de Mourad, réunit son armée, et la conduisit à l'attaque du camp des Serviens. Ceux-ci, prenant les armes en toute hâte, se mirent en défense avec la plus grande valeur. 

Mais, surpris à l'improviste et privés de cavalerie par la désertion de Brancovicz, qui les abandonnait à la tète de 12,000 chevaux, ils furent complètement battus après six heures d'un combat sanglant. L'empereur Lazare fut pris avec ses principaux officiers, et conduit à Bajazet, qui leur fit couper la tête à tous, ainsi qu'à Obilevicz.

 A l'issue de cette bataille, il renonça à la conquête de la Servie, dont l'empire était au reste dissous, et se rabattit sur la Macédoine et la Thessalie.


En 1448, il y eut une seconde bataille dans ces mêmes plaines de Kossova. Jean Huniades, qui était venu , avec une armée hongroise, au secours de Georges, despote de la Servie, réduite alors à la province qui conserve ce nom, y fut battu par le sultan Mourad ou Amurath II.

 G. De Vaudoxcoirt

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Binvenue a tout les visiteurs

Je ponce que chaque étér humain a besoin de savoir d'oû on vienne, de quelle origine et quelle pays.
Par fois l'Encyclopédie ne sufit pas, ex. sur les origines du peuple serbe il manque la question clef; d'ou viens t-il les serbes d'Europe ?
Cet page vous fournie des doc. des pages des livres comme témoingage sur leurs origine et leurs véritable parcoure jus' que acctuélel Kosovo qui l'ont ocuper en 1217 aprés notre ére.


Vous conaissée l'histoire du peuple serbe ?