mercredi 9 janvier 2013

PROPOSITINS D'UN HOMME BIEN INTENTIONNÉ par Louis Gabryele Garray


par Louis Gabryele Garray

PROPOSITINS D'UN HOMME BIEN INTENTIONNÉ


Avant de clore qu'on me permette dans mon optimisme d'honnête homme de fermer l'oreille aux mauvaise augures sur la régénération possible de la Turquie et d'esquisser un plan administratif, qui ramènerait probablement cet empire à l'état de la civilisation exigé par l'Europe.

Grâce à une sage politique des gouvernans, la tranquillité a régné jusqu'ici en Servie et en Bosnie, malgré la guerre dans la Turquie orientale, cela prouve la facilité qu'aurait eu depuis longtemps la Porte ottomanne d'attacher définitivement à son char les autres provinces de l'empire. Il ne s'agissait que de suivre une partie de nos conseils donnés en 1840 et de remplacer un bon nombre des Paschaliks presqu'entièrement chrétiens par des gou- vernemens provinciaux, à la tête desquels on aurait placé pour un temps fixe ou viager des Chrétiens dévoués avec des privilèges plus ou moins étendus, comme en Servie ou en Valachie, mais avec des garnisons turques dans les forteresses. En particulier chaque province n'aurait eu que son clergé national et l'impôt n'aurait été reparti et perçu que par le Gospodar ou Prink, pour être remis en bloc au Sultan. Les gouverneurs auraient eu plusieurs droits d'un souverain, sans avoir celui de la paix et de la guerre. Le trésor ottoman s'en serait mieux trouvé, le pays serait couvert de bonnes voies de communication, ses richesses territoriales seraient mieux utilisées, la population serait plus considérable, les causes des plaintes des sujets chrétiens de la Porte auraient cessé et ces peuples seraient déjà si heureux qu'ils formeraient même la plus grande sauvegarde contre l'ambition des ennemis des Turcs. Pour celui, qui connaît ce pays, il n'est pas douteux que même le Monténégro ne se fût alors subordonné de lui-même à un monarque si puissant et si bienveillant. La maladie politique de ce pays ne serait alors qu'un mal imaginaire.

Si pareil changement d'administration devait être encore possible à présent ou plutôt si l'amitié témoignée à la porte était sans hypocrisie et arrières-pensées, on pourrait proposer de laisser la Thrace telle qu'elle, parce qu'elle contient le plus de Musulmans et que son voisinage du gouvernement central suffit, pour lui assurer plus qu'à toute autre partie de la Turquie un régime équitable. Un Pascha éclairé à la tête et l'exemple de l'état prospère des gouvernemens chrétiens voisins suffiraient, pour y établir un état administratif convenable.

La Bulgarie pourrait être divisée en deux, savoir en une partie orientale éminemment musulmane et en une occidentale chrétienne grecque, ayant pour chef-lieux l'une Schoumla et l'autre Trnava ou Lovtscha. Les forteresses danubiennes resteraient turques et seraient sous des Paschas du Nizam.

La Moesie Kosovo supérieure aurait aussi un gouvernement chrétien grec avec siège à Leskovatz ou Pirot et il y aurait un plus petit Paschalik musulman entre ce dernier et la Servie. Novobrdo, Vranja, Nisch, Moustapha Pascha Palanka et Sophie y seraient les principales places fortes occupées par les troupes ottomanes.

La Macédoine se diviserait en deux ou cinq gonvernemens chrétiens grecs avec les capitales de Kostendil, Séres, Salonique, Ouskoub et Monastir. Il faudrait y distribuer des troupes ottomanes dans certains points stratégiques importans, tels que Séres, Salonique, Kastoria, Monastir etc.

La Thessalie ne formerait qu'un gouvernement chrétien grec avec le chef-lieu de Larisse. L'armée turque aurait des garnisons à Larisse, Trikala, Pharsale et sur la frontière grecque. Dans cette province, comme dans le S. O. de la Macédoine, il serait peut-être possible de concentrer la presque totalité des Musulmans dans certains cantonn, en Macédoine par exemple dan» le Tscharschambé et en Thessalie à l'E. et au S. E. de Larisse. Cee districts auraient leurs petits Paschas turcs.

L'Albanie pourrait donner lieu au moins à trois gouvernemens, savoir deux chrétiens et un musulman. Ce dernier aurait son chef-lieu à Elbassan dans la moyenne Albanie et comprendrait la partie méridionale de l'Albanie septentrionale et certaines parties de l'Epire. Ce dernier pays serait une province chrétienne grecque avec Janina pour capitale, mais il y aurait aussi garnison turque dans cette dernière ville, ainsi que dans différentes autres cités. Ces dernières, comme les ports de mer fréquentés, seraient sous les ordres de Paschas du Nizam, comme les forteresses danubiennes. Le Nord de l'Albanie serait une province chrétienne catholique avec Scoutari pour capitale et den garnisons turques dans les points importans ou les forteresses actuelles. Pour subordonner le Monténégro à la Porte, on l'aggrandirait, en y joignant des portions des montagnes à l'E. et au N. Les accidens orographiques et ethnographiques rendraient peut-être désirable que la Métochie et la plaine de Kosovo formassent ensemble un petit gouvernement chrétien à part avec des garnisons turques à Prizren, Ipek et Prischtina. Le chef-lieu serait dans la première ville.

L'Herzégovine et la Croatie turque seraient deux autres provinces chrétiennes mixtes, ayant pour capitale la première Mo- star et la seconde Banja-Louka, tandis que les Musulmans seraient groupés surtout dans les places fortes de l'intérieur et en particulier sur la frontière. Dans ces forteresses gouverneraient des Paschas du Nizam soutenus d'une force armée suffisante.

Enfin la Bosnie pourrait se diviser en deux ou trois gouvernemens; celui du N. et du N.O. serait chrétien grec et aurait son chef-lieu à Maglaj. Le centre du pays resterait sous un Pascha du Nizam, comme composé de Chrétiens de deux confessions et de Musulmans. Il résiderait à Sérajevo ou Travnik. D'une autre part la partie méridionale serait un petit gouvernement chrétien grec avec une garnison turque à Novipazar. Les forteresses, surtout celles sur la frontière, seraient sous des Paschas particuliers du Nizam.

Un des points capitaux pour la réussite de ce plan serait d'effectuer par tous les moyens possibles la concentration des Musulmans dans les Paschaliks maliométans ou au moins dans des cantons particuliers des gouvernemens chrétiens. Cette nécessité est facilitée en Turquie par le droit que ses habitans ont déjà de transporter à leur gré leur domicile d'un Paschalik à l'autre et ces déplacemens n'y sont pas soumis aux dépenses de ceux en Europe. La difficulté de trouver la place pour s'y nourrir, n'existe pas en Turquie, une si grande partie du sol n'étant pas encore défrichée ou n'appartenant même à personne, si ce n'est au Sultan ou au gouvernement. De plus le» habitations sont la plupart presque sans valeur. Vu le mélange géographique des province» cliretiennes et mahométanes, on pourrait même comprendre que dans les premières leurs Spahis actuels aillent demeurer préférablement dans les dernières, sans perdre pour cela leurs revenus. D'ailleurs ces redevances seigneuriales pourraient être déclarées rachétablea pour une somme fixée équitablement comme en Europe. Il s'en suivrait bientôt que les Ottomans ou Mahométans seraient groupés ensemble dans des provinces ou dans les villes des Pasehas du Nizam, tandis que les Chrétiens éviteraient ces deux lieux d'habitation et préféreraient les gouvernemens des leurs. Quant aux provinces à confessions chrétiennes mixtes, on pourrait choisir alternativement leurs chefs dans l'une ou l'autre religion ou si l'on adoptait leur nomination par le Divan du pays, comme en Vala- chie, le Hattischérif pourrait spécifier que ce choix aurait lieu de cette manière.

D'après ce plan le Sultan aurait outre des Pashas un certain nombre de grands vassaux chrétiens, auxquels il aurait cédé une partie de son pouvoir avec ou sans appel à son trône. Néan moins il resterait maître du pays par ses troupes, par l'absence de maisons princières héréditaires, par le nombre des gouverneurs, par le désarmement de ses sujets et surtout par l'affection de ses peuples. Un clergé grec et catholique romain national, choyé et bien d'accord avec le gouvernement central achèverait de rendre fort durable un tel ordre de choses. L'uniformité et la centralisation nécessaire dans un empire seraient entretenues par des lois organiques et des codes s'appliquant autant que possible à tous les gouverneurs. Le décret sur l'égalité des diverses races devant la loi devrait être strictement exécuté, tout en ayant égard aux coutumes des peuples. Le rouage communal excellent en Turquie serait conservé et sa sphère serait étendue aux districts, en même temps qu'une certaine hiérarchie pourrait exister entre les différens gouvernemens provinciaux. Veut-on réellement le bien de la Turquie, aucun sacrifice d'argent ne doit guère effrayer, parce que les ressources naturelles de cet empire sont immenses, elles ont été mal employées ou sont même restées inconnues aux Ottomans. Comparés avec nos pays européens, la Turquie devrait donc jouir d'un très grand crédit, parce que chez nous où on est obéré, on a déjà essayé presque tous les moyens de grossir le budget de l'état et de faire des emprunts, tandis qu'en Turquie, où ce n'est pas le cas, le prêteur à long terme y trouve des gages de grande valeur et est sûr d'être remboursé, si ce pays se réforme et se civilise véritablement. Maie diverses lois doivent être exigées, en particulier celles pour lever tous les obstacles à l'emploi lucratif du sol, comme à sa vente pour les étrangers.

Quoiqu'il en soit, ceux qui seront chargés de réorganiser la Turquie, devront se tenir en outre en garde contre les trois idées suivantes, qui germent dans beaucoup de têtes non au fait du monde oriental. 

La première est celle d'espérer que l'église grecque se rattachera une fois à l'église romaine ou qu'au moins, grâce à quelques concessions, elle deviendra une église de Grecs-unis, comme celle d'une partie des Valaques et des Slaves de l'Autriche. Nous n'osons pas admettre cette possibilité pour plusieurs raisons trop longues à développer. Il faut prendre une fois pour tout son parti qu'il y a à Constantinople un pape tout aussi entier qu'à Rome. On ne produirait que du désordre avec les arrières-pensées et on pourrait s'en repentir amèrement un jour.

La seconde erreur en Occident, c'est de croire à la conversion prochaine des Mahométans, tandis que leur horreur des images dans nos églises leur permettrait tout au plus de devenir protestants. Or ce genre de conversion ne serait même pas agréable à tout le monde. Il n'y a que les Albanais épirotes, chez qui les Grecs ou les Catholiques peuvent compter avec raison de faire de nombreux prosélytes. Il est aussi possible qu'au moins une partie des Guégues mahométans, ayant été catholiques il n'y a pas encore longtemps, le redeviennent aisément.

Enfin on a parlé souvent en occident de transporter tous les Turcs, c'est-à-dire les Mahométans, en Asie, pour constituer la Turquie d'Europe en empire uniquement chrétien. Ce serait un décret aussi inhumain que l'expulsion des Juifs de l'Espagne ou des Protestans de la France, mais de plus il ne serait guère exécutable, parce que les Européens oublient toujours qu'en Turquie d'Europe les Musulmans ne sont presque que des Slaves ou des Albanais, qui appartiennent de toute ancienneté à ce sol tout aussi bien que leurs compatriotes, les Chrétiens.

Les Turcs asiatiques ne forment qu'une petite fraction de ces trois et demi à quatre millions de Mahométans. Il en est de cela en grand comme sont repartîte pins convenable des Albanais en petit; en effet i ya cherchait fois à établir des gouvernemens plus, on pourrait désirer de grouper mieux ensemsemble les Albanais et d'y ramener les tribus éparpiée en haute Moècie(serbie) méridionale. Mais quand on recherche les causes de cette dissémination, on trouve que les Serbes n'ont qu'en pare la raison de regarder les Albanais comme des intrus, allors que les Albanais ne sont que les restes des anciens Illyriens, donc Autochtone (104 tribus, depuis Autriche a la Gréce), les Serbes (Slaves)leurs ont pris tant de pays et qu'ils ont fuis dans les montagnes les plus élevées.

La meilleure de ce fait est fournie par les Albanais distribués à l'en du Lira, de l'Ibar, Kosovo du Vappa et du Raschchka Rascie. S'il sont en partie du Paschalik de Scoutari, en partie de Novipazar, malgré les chaînes, qui les en separent les Ottomans n'ont fait que suivre en ceci l'affiliation des serbes parce que ces Albanais ne sont presqu' uniquement que en "guéguenie" de l'Albanie septentrionale, tandis que le petit antres dans la partie méridionale du Paechalik de Scutari des portions des tribus arnaoutes de la Haute Albanie
De ce dernier pays et dans la Métochie, Kosovo, les Albanais dans certains districts délaissés par les Serbes (que apres 150 ans de colonisations 1217 à 1389) se sont retournée dans le pays qui l'ont invahis au tout debut de leurs Invasion depuis lointaine Russie vers l'Est en conquettes des nouvelles térres, en Illyrie principalement sur les terres des autochtones Albanais.

La véritée sur la bataille du Kosovo

"Aussitôt, les Turcs engagèrent la bataille en fureur pour venger l'assassinat de leur souverain. Lazare ordonna au chef des Bosniens, Wladko Bukovich, de tenir tête aux Turcs avec vingt mille hommes. La première charge fut repoussée avec succès; mais, au moment où Wladko allait attaquer à son tour, le bruit se répandit dans l'armée que Tragos Prowisch, général du despote, avait tourné ses armes contre les  chrétiens; ce bruit, qui était faux, fut-il un effet du hasard ou bien un artifice des Turcs

On ne sut mais, quoi qu'il en soit, Wladko, effrayé, s'enfuit avec les Bosniens, et Lazare, abandonné des siens, tomba, sans résistance, avec ses nobles entre les mains de l'ennemi. 

Conduit dans la tente du sultan mourant, il apprit alors seulement comment Milosch Kobilovitsch, au moment décisif, avait prouvé la foi par lui jurée. «Grand Dieu, s'écria Lazare, en levant les mains vers le ciel, appelle maintenant mon âme à toi, puisque tu m'as accordé la grâce de contempler, avant ma mort, mon ennemi expirant, frappé de la main d'un guerrier fidèle. » 

A l'instant le souverain de Servie et ses nobles furent exécutés devant le sultan agonisant, qui put encore entrevoir leurs cadavres. Au reste, d'après l'une ou l'autre version, quelle que soit la véritable, Murad ne fut point frappé dans une attaque à découvert, dans un combat d'homme à homme ; le meurtre sur le champ de bataille a quelque chose de moins odieux que le coup porté dans la tente."

Donc, comme vous pouvez le remarquer; seulement un serbe a été tué dans cette bataille, le déspote Lazar ? (Blogspoter)
Dans cette bataille seulement un serbe a été tué, le tsar Lazare les 20 000 serbes se sont rangé du coté turc et les 20 000 alliés bosniaques ont pris la fuite cela fait déjà 40 000 soldats neutralisés, reste les polonais, les albanais, les hongrois, les valaques qui ont été massacré sur le champs de bataille à cause de la trahison serbe !

Allorsque les descendont des illyriens, les Albanais remercions les alliées Polonais, Vallaques et Hongrois qui se sont battue avec  Hônneur sur le champs de Bataille au Kosovo avec les albanais et honte aux serbes qui, non seulement qui l'ont trahis la cause des chrétiens, mais encore 600 ans plus tard  ne se souviennent même pas de leurs alliée en les ignorant, même pas un mot sur ces pauvres gens qui avec leurs courage se sont battue contre les ottomans mais aujourd'hui les serbes ne se souviennent plus d'eux?

Les serbes utilis une propagande mensongère en disant que seulement les serbes se sont battu dans cette bataille, allors que c'est le contraire; tous se sont battu sauf les serbes se sont mis du coté des turcs ! Voila la vérité sur la bataille  du Kosovo !

Il faut maintenant que la vérité sorte en surface, tous les livres d'histoire ont été enfermé jusqu'à aujourd'hui, mais grâce à google books/livre.com le lecteur cultivé peu en fin connaitre  la vérité.

Réf: Histoire de l'Empire ottoman
Par Joseph von Hammer-Purgstall et  Louis Gabryele Garray

1 commentaire:

Anonyme a dit…

HOMME BIEN ATTENTIONNE
PAPA CLINTON ET MAMAN ALL BRIGHT TON DONNER UNE BONNE EDUCATION !
COMMENT VA TONTON KOUCHNER ? BIEN J ESPERE...
J AI DISCUTER RECEMMENT AVEC UN ALBANAIS QUI TROUVE QUE LES KOSOVARS ALABANAIS SONT DES VOLEURS ET DES DEALERS ! ILS EN A ACCEUILLIS CHEZ LUI CEUX CI N ONT RIEN TROUVER D AUTRES QUE LE VOLER !!! COMME L HISTOIRE SE REPETE ! MEME EN ALBANIE ONT NE VEUT PAS D'EUX !!! NOUS AVONS PROPOSER MON AMI ALBANAIS ET MOI DE LES JETER A LA MER !!! STOP AVEC TA PROPAGANDE !!! NOUS AVONS ASSEZ SOUPER DES ALBANAIS EN EX YOUGOSLAVIE !!!!! ALORS SI TU ETAIS HONNETE TU PUBLIRAIS CET ARTICLE... DREAM TEAM DE LA PROPAGANDE !!!

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Je ponce que chaque étér humain a besoin de savoir d'oû on vienne, de quelle origine et quelle pays.
Par fois l'Encyclopédie ne sufit pas, ex. sur les origines du peuple serbe il manque la question clef; d'ou viens t-il les serbes d'Europe ?
Cet page vous fournie des doc. des pages des livres comme témoingage sur leurs origine et leurs véritable parcoure jus' que acctuélel Kosovo qui l'ont ocuper en 1217 aprés notre ére.


Vous conaissée l'histoire du peuple serbe ?