lundi 20 mai 2013

Origine des serbes


Histoire du Bas Empire

Par Charles Le Beau, Hubert Pascal Ameilhon

Les serbes esclavonne, demandèrent à Héraclius la même grâce qu'il avait accordée aux Croates.
 
Ce peuple, qui était aussi une branche d'Esclavonsl, venait d'un pays plus éloigné que celui d'où sortaient les Croates. Leur patrie était située bien loin au nord, au-delà des régious qui furent occupées plus tard par les Madjars, appelés alors Turcs, et qui sont les Hongrois des modernes. Elle était voisine de l'empire des Francs, non loin des lieux qu'occupaient les Boïens ou les Bavarois. On y trouvait encore au temps de Constantin Porphyrogénète, d'autres hommes de la même race qui n'avaient point reçu le baptême, et qu'on appelait les Serviens blancs1. Ces indications font voir que les Servions des auteurs byzantins sortaient en effet des régions que l'on voit plus tard avoir été possédées par un peuple de race slave, nommé par les écrivains latins du moyen âge, le&Serbi, Sorbi ou Sorabi, à présent les Sorabes. Ils possédaient les provinces de la Saxe, connues depuis sous les noms de Misnie et de Lusaceyoù ils ont encore, surtout dans laLusace, un grand nombre de descendants, qui ont conservé et leur langue et leur nom 2. Ils soutinrent de longues et sanglantes guerres contre Charle- magne et ses successeurs, dont ils finirent par reconnaître l'empire, et dont ils reçurent des margraves allemands, qui y conduisirent des colonies nombreuses pour assurer la conquête du pays et la soumission de la nation 3. C'est ainsi qu'ils devinrent sujets des princes de la maison de Saxe. Le territoire qu'ils occupaient fait à présent partie du royaume de Saxe. Cette nation s'était beaucoup accrue vers l'époque du règne d'Hé- raclius. Encouragés par le bon accueil que ce prince avait fait aux Croates, beaucoup deServiens résolurent d'aller chercher de nouvelles demeures. Je supprime ici quelques lignes qui ne contiennent que des indication inexactes. Lebeau après avoir ditqueles Serviens sont une branche des Esclavons, ajoute, que ce peuple venait de la Sarmatie asiatique, beaucoup d'apparence que ce « sont les Serbi de Ptolémée, qui les 'place aux environs du Volga, et * qu'ils passèrent en Europe avec les « Bulgares leurs voisins. Ils s'étaient « établis à r occident du Danube, « dans ce qu'on appelle, aujourd'hui la basse Hongrie. Trop resserrés « dans ce pays, dont une partie était occupée par les barbaes, ils se partagèrent, et la moitié de la nation demanda des terres à l'empereur, « quileur donna d'abord le pays voi- «sin de Thessaionique.» Ptolémée, 1. 5, c. 9 , place, il est vrai, dans la Sarmatie asiatique, un peuple appelé Serbi, sorabi, mais rien n'indique que ce ne soit pas là nn simple rapport de nom, fortuit et produit peut-être par nne altération de l'écrivain ou de ses sources,sans qu'on puisse en conclure qu'il ait voulu parler de la nation slave dont il s'agit ici. J'en dis autant de la conjecture émise par Lebeau, et selon laquelle les Serviens seraient passés en Europe avec les Bulgares. Il n'est pas probable qu'aux époques dont il s'agit, les tribus des Slaves se fussent portées jusque dans ces régions orientales, d'où il faudrait nécessairement les tirer pour admettre le système que je réfute. Dans les temps anciens,les rives du Volga que nous voyons à une certaine époque occupées par les Bulgares, étaient habitées par des tribus toutes d'origine finnoise.On n'y trouvait aucune peuplade slave , c'est bien plus tard que les Russes se sont étendus dans cette direction. Lebeau parle ensuite d'un établissement des Serviens dans la basse Hongrie, de leur division et d'une demande faite par la moitié de la nation à l'empereur Héraclius. Ce sont là des indications de Constantin Porphyrogénète, dont j'ai fait usage dans mes suppléments, mais qui avaient été mal comprises et reproduites inexactement par Lebeau. 

Conststantin Porphirogenet de ter vers le Midi. Deux frères venaient d'hériter du pouvoir souverain; l'un d'eux se mit à la tête de la moitié de la nation2, et vint trouver Héraclius3, qui donna pour habitation à lui et aux siens un vaste territoire qui faisait partie du thème ou de la division militaire de Thessalonique : c'est le pays qui, de leur nom, est encore appelé Servie4, et où se trouvent leurs descendants. Il est probable qu'Héraclius, alors aux prises avec les Avares, dont la puissance et la valeur menaçaient à tous les instants l'existence de l'empire et la sûreté de la ville impériale, fut bien aise de trouver des auxiliaires dans les nations serviennes. II chercha à se les attacher en leur abandonnant des pays envahis et dévastés par ses ennemis, et qu'il ne pouvait ni reconquérir ni défendre. Par cette cession, l'empereur voulait faire des Croates et des Serviens, les remparts de l'empire, et une barrière contre les incursions des Avares. Avec ces explications, on comprend les motifs des cessions considérables que l'empereur fît aux nations slaves, et aux Serviens en particulier, qui obtinrent un très- grand territoire.

S'y trouvant encore trop à l'étroit, ils quittèrent cette demeure, et repassèrent la Save et la Drave pour rejoindre leurs compatriotes 5. Mais s'étant bientôt repentis de leur inconstance, ils eurent encore une fois recours à l'empereur. 
Ils s'adressèrent au général qui commandait dans Belgrade1, pour qu'on leur fît de plus grandes concessions de terrea. Ils obtinrent ce qu'ils désiraient. Héraclius] leur [avait] cédé un vaste pays à l'orient des Croates; c'étaient la Mésie supérieure, la Dacie, la Dardanie, qui changèrent de nom pour prendre celui des nouveaux habitants : c'est la Servie et la Bosnie d'aujourd'hui. 

II y ajouta tout le pays qui est au sud de la Servie, de la Bosnie et de la Dalmatie, cédée en grande partie aux Croates, s'étendant depuis les montagnes qui couronnent la Macédoine au nord, jusqu'à la mer Adriatique, et s'avançant au sud jusqu'à Dyrrachium et au centre de l'Epire. Nous verrons bientôt que ces contrées furent occupées par des tribus slaves, issues de la race ser- vienne, et connues sous les noms de Narentins, de Zachloumiens,de Terbouniens,de Canalites et de Dio- cléates4.]—Les Servions suivirent en tout l'exemple des Croates : ils recurent comme eux le baptême5, et demeurèrent attachés à l'empire, sous le gouvernement de leurs princes particuliers 
Lorsque les Bulgares établirent un puissant empire au midi du Danube et dans la Macédoine, les Servions restèrent dans la dépendance ou plutôt dans l'alliance, des Romains, et ne reconnurent point la suprématie des Bulgaresa, contre lesquels ils soutinrent au contraire des guerres longues et opiniâtres3. On trouvait à cette époque huit villes principales dans la Servie; Constantin Porphyro- génète nous en a conservé les noms. Elles s'appelaient Destinicon, Tzernabousxeï, Mégyrétus,Dresnéik, Les- nik, Salénès, Ratera et Desnek : ces deux dernières se trouvaient dans le canton de Vosona.
 C'est le territoire qui, plus tard, forma le royaume de Bosnie. Il me reste maintenant à faire connaître les autres peuples de même origine que les Croates et les Ser- viens, parlant comme eux des dialectes de la langue esclavonne, et qui se répandirent dans les cantons montueux de l'ancienne Illyrie, situés au midi de la Dalmatie et de la Servie, sur les bords de la mer Adriatique.

Les Chrobates, comme il est facile de le voir, étaient donc établis en Pologne , en Silésie , en Moravie, et peut-être dans la partie septentrionale , puisqu'ils étaient voisins des Patzinacites qui les séparaient jusqu'à la mer Carpatienne. Porphyrogénète écrit que les Servions avaient habité au-delà de la Turquie , dans un lieu qu'ils ont appelé Boici  dont la France est voisine, ainsi qnela grande Chrobatie. A quel lieu ces choses conviennent-elles mieux qu'à celui qu'occupaient autrefois le peuple gallique et les Boïens ? Car, quoique le pays des Boïens , Bohémiens, fût appelé Boémie , Boémannie ( Bohême, ) du mot Boici, rien n'empêche cependant que ce mot, ainsi que celui de Bagi- barie, dont Porphyrogénète s'est servi , et plus vraisemblablement les Sorbieos eux-mêmes, puisque , d'après cet auteur, iJs appelaient ce lieu Boici ; rien n'empêche , dis-je , que ce mot n'ait été corrompu. Ajoutez que l'auteur de la Chronique Boleslavienne, en parlant de Cze- chus, fait mention de la langue sorbienne et non de la langue bohémienne. Ceci est prouvé par 4e passage suivant, où le très sérénissime prince, dans son très-savant ouvrage dedieni Lechi et Czechi, dit part, i, p. 70.

« Les écrivains Bohémiens auraient mieux lait, selon notre jugement, s'ils avaient assuré que leurs ancêtres étaient Sorbiens, Svbiens d'origine-, ensuite Sorabes et Serviens aprê» leur émigration en Dalmatie, et qu'ils étaient sortis de leurs anciennes demeures auprès du Volga , ainsi que l'ont rapporté Procope, P-orphyrogénète et Pachymère ; nul doute qu'ils n'aient été voisins des Bohémiens, qu'ils ne fussent situés au Septentrion et à l'Occident. »

Le même prince, ( part, i, Vindic. p. 89, ) dit, en rapportant les paroles de Porphyrogé- nète: «Mais les autres Chrobates vers la France sont désignés non-seulement pour les Moraves et les Bohémiens, mais aussi pour les Slaves de de la petite Pologne. » Il est donc assez prouvé que les Chrobates et les Serviens avaient haîiite les pays où sont aujourd'hui les Polonais, les Moraves , les Bohémiens, les Lusates, etc.; et qu'ayant abandonné ces terres , ils s'étaient réfugiés, sous l'Empereur Héraclius,en llly- rie, l'an 638.

Nous trouvons , ( tom. i, orig. Slav. eccl., part, it , cap. 7 , ) le passage suivant , de Thomas, Archidiacre Spalatain, rapporté par Assemanus ; «Dans le temps des Goths, ceux qui, sous la conduite de Totila, sortirent des parties de la Teutonie et de la Pologne, dé* truisirent la ville de Salone. » Et peu après , « ceux qu'on appelle Lingones étaient venus des parties de la Pologne avec Totila , au nombre de sept à huit tribus Nobles. Ceux- ci, voyant que la Croatie leur convenait , parce qu'il y. avait peu d'habitans, la demandèrent et l'obtinrent de leur chef. S'y étant donc établis, ils commencèrent à opprimer les Indigènes, et à les réduire par la violence à leur service. » II ajoute ensuite : « Mais ils commencèrent à avoir leurs propres chefs ; et, quoique mechans et féroces, ils étaient cependant chrétiens, mais très-ignorans et infectés de l'arianisme. Plusieurs leur donnaient le nom de Goths , quoi* qu'ils fussent Slaves , ainsi que le prouvait le nom de ceux qui étaient venus de la Pologne otl de la Bohême. »
Crantz, rapportant ce passage d^ssemanu$t dit aussi que les Slaves avaient de tout temps t>ccupé leur pays jusqu'à celui des Sarmates , et que, se trouvant trop à l'étroit en Pologne, en Bohême et en Russie , ils avaient obtenu de Constantin - le - Grand de nouvelles terres en Pannonie, d'où ils étaient passés dans la Dal- xnatie et TIllyrie , sous l'Empereur Maurice. »

Cependant il a tort de confondre les Vandales avec le« Slaves ; ce furent ces derniers et non les premiers, qui obtinrent de Constantin des terres dans la Pannonie. Le reste est conforme à l'Histoire.

Cromerus n'avoue pas que les Slaves soient venus de la Pologne et de la Bohême dans la Dalmatie et l'Illyrie, et qu'en cela il ne soit pas entièrement pour nous ; cependant il dit qu'il est manifeste que les Slaves ne passaient pas pour être venus de la Croatie et de la Pannonie , dans ce pays, mais d'un pays septentrional entre la Vistule et le Borysthene. Voici son passage; «On peut, dit-il , prouver, d'après Procope et Sabellicus, qu'ils étaient venus dans la Thrace et la Macédoine avant d'eutrer dans l'Illyrie et Istrie, parce Mélanges tirés d'une grande bibliothèque
Par André-Guillaume Contant d'Orville, André René


La Servie est à'présent presque toute Là entière aux Turcs ; elle tire son nom des Serviens , peuples d'origine Sarmate, qui habitée auprès des monts Crapates, e qui eurent permission, sous l'empire d'Héraclius , vers l'an 630, de venir s'établir dans cette partie de la Mésie de la Pannonie, que avoir été désolée e dépeuplée par les Avares, peuples Huns dont j'ai parlé. Les Serviens se trouvèrent très-bien dans ce pays, qui est naturellement bon, fertile, agréablement coupé de plaines de collines, dont quelques-unes font assez hautes pour être appelées montagnes. Ils y trouvèrent ou y reçurent bientôt d'autres peuples, Sarmates comme eux, parlant la même Langue.Les uns et les autres se firent Chrétiens du Rit Grec, ou plutôt de celui Illyrien ou Esclavon, qu'ils suivent encore aujourd'hui. Ils partagèrent entre eux, de bonne amitié, tout le pays qui leur avoic été abandonné. Les Rasciens c'était le nom de ceux de la séconde colonie occupèrent la Dardanie aujourd'hui Kosovo, la Haute Servie, que l'on appelle encore aujourd'hui la Rascie, qui fait partie de la Haute- Hongrie. Les Serviens proprement dits conserverent la BafTe-Servie. Ils eurent des Rois donc la chronologie eft allez ignorée; tour ce que l'on fait, c'est qu'en 870, un de ces Monarques s'empara de la Dalmatie, &: fe contenta de rendre les Princes de ce pays fes vaflaux. Son fils fit la guerre aux Bulgares, ôc les vainquit ; mais Tes enfans s'étant brouillés pour sa succeslîon, les Bulgares profitèrent de ces troubles, firent dans la Servie de 11 affreux ravages, qu'elle devint prefque t abfolument défcrte. L'Empereur de Conf- tantinople, Romain Lecapene , prit les Serviens fous fa prote&ion ; & Jean Zi- roifcès ayant conquis la Bulgarie vers 970, fournit en même temps la Servie : il la repeupla & l'étendit ; mais il obligea les ' Princes qui la gouvernoient à fe contenter du titre de Defpote, qui paroiflbit alors inférieur à la Majefté Royale , 8c dont la qualification n'étoit point pnfe comme aujourd'hui dans un fens odieux., Il y eut encore différentes variations; & révolutions dans l'Etat de la'Servie, pendant les onzième, douzième, treizième & quatorzième ficelés. Les Princes de ce pays prenoient tantôt le titre de Rois, tantôt celui de Defpotes, tantôt rcconnoifloienc pour leurs Seigneurs fuze- rains les Empereurs de Çonftantinople.

Vers 1340, Etienne  Douchan, prince de Servie, se rendit la Bulgarie tributaire. De 1335 à 1356 il fit treize campagnes contre les empereurs grecs, et étendit par des conquêtes les limites de son empire. Il le distribua en quinze diocèses , et prit, en 1546, le titre de tzar de Romanie, d'Esclavonie et Albanie. Le patriarche de Servie qu'il avait institué, le couronna. En 1350, il soumit la Bosnie. Déjà il avait réuni une armée de 80,000 hommes, à la tête desquels il voulait marcher sur Constantinople, et détruire l'empire grec, lorsqu'il mourut en 1356. Code de 1349. En 1349, Douchan avait publié pour son peuple un code de lois, distribué en cent et un articles, dont nous allons citer quelques-uns. Il est défendu de contracter mariage sans bénédiction nuptiale >. Quiconque, après avoir été suffisamment averti et exhorté par le clergé pour rentrer dans le sein de l'Eglise orthodoxe grecque, persiste dans la religion catholique, a mérité la mort. Le clergé est exempt de toute juridiction séculière. Les fiefs passeront aux collatéraux jusqu'au fils du troisième frère ; ils sont libres de toute charge, excepté la dîme et le service militaire. L'injure faite à un noble par un noble, et à un paysan par un noble, est punie de cent perpers 2 ; le paysan qui injurie un noble, sera marqué d'un fer rouge et paiera l'amende. Le viol est puni de la perte des deux mains et du nez ; l'adultère par la perte du nez et des oreilles du couple criminel. Le code détermine les corvées auxquelles le paysan est astreint. La Yente d'un chrétien pour être envoyé dans le pays des Infidèles, est punie de la perte de la main et de la langue. Le noble qui tient des discours malhonnêtes paiera une amende de cent perpers ; le paysan en paiera douze et recevra une punition corporelle. L'homicide involontaire est expié par 500 perpers; le meurtre prémédité par la perte des deux mains. Le noble qui tue un paysan paiera 1000 perpers j le paysan qui tue un noble en paiera 300 et aura les mains coupées. Le meurtre d'un prêtre sera puni par la perte des deux mains et de la vie. Le parricide, le fratricide et l'infanticide seront vengés par la peine du feu. Quiconque arrachera la barbe à un noble ou à un homme notable, aura la main coupée ; celui qui l'arrachera à un paysan paiera douze perpers. Ou voit par ces lois que la nation se composait du clergé, de la noblesse et des paysans serfs, et qu'il n'y avait ps de tiers-état libre.

Le règne brillant deDouchan fut l'époque de la décadence de la Servie, amenée par les guerres perpétuelles avec les Grecs dont ce prince fut la première cause ; par la division du royaume en huit gouvernemens qu'il établit, et la trop grande autorité qu'il attribua à ces gouverneurs qui prirent le titre de trais,- enfin par la multiplication des charges de cour, qui éveilla l'ambition des boïars.

Les conséquences de cette fausse politique se manifestèrent sous Ourosch J7, son fils, qui lui succéda à l'âge de dix-neuf ans. Les révoltes des krals et les guerres civiles éclatèrent. Twarko, ban de Bosnie,, se rendit indépendant, et s'empara, en 1566, de la province de Trebigne et de l'Herzegowina. Wouka- khin, kral du district situé depuis Phères jusqu'au Danube, tua, le 2 décembre 1567, Ourosch à la ... de chasse, dans la plaine de Cassovo, fameuse par deux
batailles qui y furent livrées *. Avec lui s'éteignit la race des Neemans, après avoir régné deux cent douze ans.
Voukassowitsch monta sur le trône. Il eut d'abord des succès contre les Turcs ; mais, le 27 septembre 1571, l'actif Mourad I.er surprit pendant la nuit l'armée servicnne dans son camp, situé sur une rivière, et l'extermina. Woukassowitsch fut tué dans la fuite par son compagnon, dont l'avidité était tentée par une chaîne d'or que le prince portait. A sa mort, l'empire de Servie fut démembré. Mourad laissa à Mœre , fils aîné de Woukassowitsch, le Castorium, la Locride et une partie du Péloponnèse, et garda l'Acarnanie et la Macédoine Servienne. Dans la partie septentrionale ou la Servie d'aujourd'hui, se maintint ... ^ans l'indépendance le despote Boulko Lazare, qui, m7. en 1367, s'était fait couronner tzar de Servie. Sa maison régna jusqu'en 1427; mais depuis 1575, la Servie fut tributaire des Turcs. Lazare, qui s'était soulevé contre Mourad, fut fait prisonnier à la bataille de Cassovo de 1589 * , et massacré pour expier la mort du sultan. Son fils Etienne /^obtintla paix de Bajazet 1." , à condition de l'assister dans toutes ses guerres, de lui donner la main de sa sœur, et de lui payer tribut pour les mines d'argent de son pays. Il assista, en 1402, à la bataille d'Ancyre, où il rendit d'utiles services à Bajazet. Ce fut lui qui sauva Soliman, fils du sultan 2.

Une nouvelle famille de despotes de Servie régna D/m»;» d depuis la mort d'Etienne, en 1427, jusqu'en 1468 ;i«£-ï«8.' c'est celle des Brankowich. Toute l'histoire de ces (parante années présente une suite d'efforts faits par 1« Serviens pour soutenir leur indépendance contre les Turcs, soit par les armes, soit avec le secours des rois d'Hongrie ; mais leurs armes furent malheureuses, et leurs liaisons avec les rois d'Hongrie ne leur furent pas bien utiles, parce que les Serviens se méfiaient presque autant de leurs voisins chrétiens que des Musulmans. Le sexagénaire George Branko- tvich, qu'à la recommandation d'Etienne mourant, le clergé et les boïars élurent despote de Servie, fut obligé, en 1450, de se rendre tributaire de Mourad II, bâtit la forteresse de Semendrie, troqua, en 1455, Belgrade, sa capitale , contre des possessions dans l'intérieur de la Hongrie 5, donna, en 1436, sa fille en mariage à Mourad II, qui, malgré cette alliance, s'empara, en 1457 et 1458, de toutes les possessions de son beau-père. George , qui s'était sauvé à Raguse , rentra dans son pays à l'a suite des victoires de Jean Hunyad et de la trêve décennale de Segedin île 1444 i. Il mourut le 24 décembre 1457 , à l'Age de quatre-vingt-onze ans. Lazare , son troisième fils , usurpa le trône par des crimes ; il mourut au bout de onze mois, le 31 janvier 1458. Hélène Pa- léologue, sa veuve, s'efforça de conserver le trône à ses filles ; mais les boïars élurent un autre chef ; voyant cependant qu'ils ne pourraient pas se maintenir ... contre le despote de Bosnie, ils appelèrent Mahomet II *""'' pour venir prendre possession du pays , préférant
domination musulmane à celle d'un prince de leur religion. Ainsi la Servie cessa de former un état indépendant.
Rama, Chulmie ou Herzegowine, est un démembrement de l'empire de Servie. Dans l'origine elle était gouvernée par des zupans et un grand-zupan qu'on nommait ban. La richesse du sol, les métaux précieux que recèlent les montagnes, enfin la proximité de la mer, rendaient ce pays florissant. Les deux grandes villes de Katera et de Desnœk , qui floris- saient au dixième siècle , ont disparu sans laisser de trace. Quoique la Bosnie fût subjuguée, tantôt parles Esclavoniens , tantôt par les Hongrais, elle conserv.i ses propres bans qui, vers la fin du onzième siècle,, se
nd ', se distingua dans cette guerre par les victoires qu'il remporta sur les Turcs, d'abord en 1442, près de Hermanstadt, où 20,000 Turcs périrent et un grand nombre de captifs furent délivres, et la même année, à Vasag, où Hunyad avec 15,000 hommes en défit 180,000. L'année 1445 Hunyad se couvrit de gloire. Le 3 novembre 1445, il défit Isabeg à Nissa, pritSophia, força, au milieu des glaces et des obstacles qu'on lui opposa, le défilé réputé imprenable d'Isladi et descendit, le 24 décembre, dans les plaines de la Bulgarie. Le roi lui-même le suivit à la tôte des Polonais et d'une armée de Croisés que commandait le car- Anal de Florence , Julien Cesarini, légat du pape Eugène IV. Ils assistèrent à la bataille que le victorieux Hunyad livra dans les champs de Jalovaz.

Ce fut Mourad II qui proposa alors la paix. Elle fut conclue, le 15 juin 1444, à Segedin, pour dix ans. Les Turcs rendirent tout ce qu'ils avaient conquis sur les Hongrais et les Serviens, et la Valachie resta sous la souveraineté de la Hongrie ; la Bulgarie resta aux
La trailition fait de Jean Hunyad un fils de l'empereur Si— . -iTictid et de la belle Elisabeth Morsinaï, qu'il connut dans son expédition en Valachie. Lorsque, dit-on, quelques anne'es âpre», Elisabeth quitta la Transilvanie pour s'e'tablir à Bude , un jour pendant la chaleur de midi, elle se reposa dans une forêt. Le petit lankoul ( Jean Hunyad ) jouait avec l'anneau que Sigismond avait donné à sa mère ; un corbeau le vola et l'emporta dans son Ur, mais le frcrc d'Elisabeth abattit l'oiseau. Telle fut l'origine du rorbeau portant un anneau dans son bec , que Hunyad prit pour ïnncs, et du nom de Corvinus qu'il donna à son fil», le célèbre Mattaus.

Ottomans. Uladislas jura la paix sur l'Evangile, Mou- rad sur le Koran. Les représentations du pape et de son légat, les promesses de l'empereur de Constanti- nople et de George Castriote ou du fameux ScanderbegT prince d'Epire, engagèrent Uladislas I.er à rompre cette paix , dix semaines après sa signature. Aucune apparence de raison ne justifie ce parjure. Le sage Hunyad s'y opposa; pour vaincre sa résistance, on lui promit le royaume de Bulgarie qu'on ne doutait pas de conquérir, parce qu'on avait pris des mesures qui devaient empocher Mourad d'arriver en Europe. Une flotte équipée par les états d'Italie et commandée par le cardinal François Condolmieri, était stationnée dans l'Hellespont pour le repousser. Comme le passage du Hœmus présentait de grandes difficultés à l'armée des Chrétiens, Uladislas resta en deçà de cette chaîne de montagnes, et à travers la Bulgarie marcha jusqu'aux côtes de la mer, où il prit Varna. Mourad trompa la vigilance du cardinal-amiral, en faisant transporter , son armée à Gallipoli par les Génois qui se firent largement payer ce service, et vint camper à côté d'Ula- na°'1444. dislas, près de Varna. Jean Hunyad lui livra bataille le 10 novembre-, elle fut extrêmement opiniâtre : après des efforts réciproques de bravoure, elle allait tourner à l'avantage des Hougrais, lorsqu'Uladislas, emporté par son ardeur, se jeta au milieu des ennemis. Coupé du gros de son armée , il reçut un coup mortel. Son armée se débanda alors au grand étonne- ment de Mourad qui n'en connaissait pas le motif, car déjàles Turcs fuyaient de toutes parts. Le sultan envoya la tête d'Uladislas dans toutes les villes de sa domination; mais, rendant justice à la valeur de ce prince, il fit ériger sur le champ de bataille un monument en son honneur. Le cardinal, auteur de la guerre, périt dans la retraite.

Après ce désastre, les Hongrais, dans une diète tenue à Pesth, reconnurent, le 16 mai 1445, le jeune roi Ladislas, et résolurent de demander que Frédéric lH leur livrât ce prince qu'il faisait élever à Graetz, et leur restituât la couronne angélique qu'Elisabeth lui avait engagée. Cette résolution fut l'ouvrage de Jean Huiiyad , nommé régent ou vicaire. Frédéric III rc/iisa de confier aux Hongrais la personne de son pupille , parce qu'il craignait leur humeur inconstante ; il ne voulut pas se dessaisir non plus de la couronne angélique, tant parce qu'elle devait rester auprès du roi, que parce qu'elle lui servait de nantissement pour ses avances. D'ailleurs il soutenait que Ladislas devait le trône d'Hongrie, non à la prétendue élection de 1445, mais à sa naissance, et que son premier couronnement de 1440 le lui assurait. Choqué de cette réponse, Jean Hunyad entra, eu 1446, en Autriche , dévasta le pays, et assiégea Frédéric dans Vienne-la- Ville-Neuve (Wienerisch-Neustadt) dont il ne put cependant s'emparer. Le 1er juin 1447, Ulric, comte de Cilley, médiateur agréé par les deux parties, leur fit signer une trêve de deux ans, pendant lesquels le jeune Ladislas devait rester entre les mains de sou tuteur, auquel on paierait annuellement 24,000 tlu- cats pour son entretien et son éducationo,  promettait cette paix , pour reprendre les hostilités contre les Turcs. A la tête de 22,000 hommes, il passa le Danube au mois de septembre 1448 , à S. Severin, près du pont de Trajan, et envahit la Servie dont le despote resta fidèle à Mourad. Celui-ci arriva bientôt avec 150,000 hommes , offrant la paix ; car il regrettait le séjour de Magnésie '. Hunyad, emporté par sa mauvaise destinée , refusa toute proposition pacifique. Le 17 et le 18 octobre , il livra une bataille sanglante dans la même plaine de Cassovo, où Mourad I.er, bisaïeul du sultan, avait péri en 1389 2. Dans la seconde bataille de Cassovo , les Hongrais se servirent d'artillerie ; néanmoins ils furent défaits ; ils perdirent 8,000 hommes, et presque tout le reste de leur armée tomba entre les mains des Turcs qui achetèrent la victoire par la mort de 54,000 hommes. Hunyad fiit fait prisonnier, échappa à ses gardes, mais tomba entre les mains du despote de Servie qui , gagné par les promesses des Etats d'Hongrie , lui rendit la liberté. La double défaite d'Hunyad à Varna et Cassovo fit tort à la brillante réputation qu'il avait acquise dans la campagne de 1440. On ne peut l'absoudre du reproche de présomption ; car il est probable que la journée du 18 octobre 1448 aurait eu un résultat bien différent s'il avait voulu attendre l'arrivée de Scanderbcg qui marchait à son secours. LadisiM prend Nous avons raconté ailleurs 3 comment le mécon


Qui sont les Serbes ?

Peuples de la race Slavonne race des Slaves est une des plus remar- quables et des plus répandues sur la terre. A l'exception des Arabes , qui dominaient autrefois depuis Malacca jusqu'à Lisbonne, il n'y a aucun peuple dans l'univers, qui ait étendu aussi loin sa puissance , sa langue et ses colonies. Depuis le rivage de la mer adriatique jusqu'à la mer glaciale, et depuis les côtes de la Baltique jusqu'en Amérique et auprès du Japon, partout on trouve des peuples Slaves, tantôt vainqueurs, tantôt subjugués. L'origine de cette nation puissante se perd dans la nuit des temps: les Grecs et les Romains la comprirent apparemment sous la dénomination vague de Scythes et de Sarmates I. Il est vraisemblable que la Pologne, la Prusse, la Lithuanie et la Russie méridionale, ont été les lieux les plus anciennement habités par les Slaves. De là ils se répandirent dans la Dace, la Germanie et les pays

au delà du Danube : ces contrées devinrent le berceau de ces essaims innombrables qui inondèrent ou asservirent la moitié de l'Europe et de l'Asie.

Ce fut à peu près au milieu du quatrième siècle que tous les peuples Slaves furent subjugués par Ermanaric, et confondus avec les Ostrogoths. Bientôt après, on voit les Slaves et leurs vainqueurs soumis aux Huns, Au bout d'un siècle, ces conquérans célèbres sont détruits ou repoussés de l'autre côté du Danube, tant par les Gépides que par les Bulgares et les Hongrais-fenniques. Les Slaves commencent à paraître enDace; ils pénètrent entre les Hongrais et les Gépides, et s'emparent de la rive septentrionale du Danube. Ce peuple indépendant alors se joint aux barbares du nord qui menacent l'empire romain de sa destruction 2 : on les voit piller les provinces romaines et inonder le pays des Gépides presqu'entièrement exterminés par les Lombards et les Avares. Ces derniers s'arrogent une espèce de souveraineté sur les différentes peuplades Slaves, qu'ils forcent quelquefois à payer un tribut : enfin les Avares sont détruits à leur tour par les Bulgares qui se répandent dans toute la Dace. Les Slaves opprimés abandonnent ce pays pour la plupart, et retournent du Danube au nord , vraisemblablement au milieu du septième siècle. Plusieurs peuplades s'arrêtent en Pologne , d'autres s'établissent en Russie : une partie demeure sur le Danube.

C'est ainsi que ces vastes pays furent peuplés par des colonies Slaves, qui, s'étendant toujours davantage et fondant partout des empires, occasionnèrent dans le nord de l'Europe les révolutions les plus remarquables. Toutes les branches de cette race qui ont formé , ou qui forment encore des états particuliers, se divisent en sept classes; savoir en Slaves Russes, Polonais, Bohémiens, Illyriens, Allemands, Hongrais et Turcs 3. Trois branches sont maintenant réunies dans le vaste territoire de l'empire de Russie, les Russes, les Polonais, et les Serbes ou Serviens.

I. Les anciens habitans de la Russie étaient composés de deux peuples différons, les Slaves et les Finnois : les uns occupaient les environs du Volga et de la Duna ; les autres, le Dnepre et les rives supérieures du Don. La Lithuanie et la Pologne étaient le principal domicile des Slaves ; une seule branche s'étendait sur le Dnepre. Les Slaves du Danube, ayant été repoussés par les Bulgares , revinrent au nord et se dispersèrent au delà du Dnepre , sur lequel ils bâtirent Kief. Une colonie de Slaves s'avança jusqu'au Volkhof et fonda Novogorod. Un siècle s'écoule, sans que leur histoire soit connue; ils reparaissent enfin entourés de peuples Finnois: c'est alors que l'empire Russe est fondé par des Normands ou des Scandinaves.

Peu de tems après l'établissement de ces deux branches Slaves sur les rives du Volkhof et du Dnepre, deux peuples se préparent à les accabler; les Kozars établis près de la mer noire, et les Varaigues ou Normands^ près de la mer baltique: les uns attaquent les Slaves de Kief, les autres ceux de Novogorod. Malgré l'obscurité de ces temps , il est sûr que les deux branches Slaves soutinrent leur indépendance jusqu'au neuvième siècle : alors les Varaigues s'emparèrent des pays qui forment aujourd'hui les gouver- nemens de St. Pétersbourg, de Rêvai et
d'Archangel. Ces pays étaient possédés par leô Russes 5, peuple d'origine gothique ainsi que les Varaigues : ils furent soumis à un tribut, et les Slaves, les Krivitches ,les Tchou- des, les Vesses et les Méraines 6, subirent le même sort. Les Russes se retirent en Finlande et en Carélie; mais les Slaves, unis aux peuples dont nous venons de parler , chassent les Varaigues, se rassemblent sur les bords du lac Ilmen ( près de No- vogorod), et établissent une république démocratique et fédérative.

Les vices de la constitution de cet état occasionnent bientôt des divisions intestines : les cinq peuples alliés, pour rétablir la tranquillité , et pour se garantir contre les attaques des nations voisines, se décident à se soumettre aux Russes. Rourik, chef de ce peuple, et ses frères Sinaf et Trouver, acceptent cette proposition. Rourik rassemble tout son peuple: l'an 862, il arrive à l'embouchure du Volkhof et prend le gouvernement de ce nouvel empire, qui, dès le commencement , était habité par six peuples diffé- rens , et qui s'étendait sur les pays connus actuellement sous le nom des gouvernemens de Rével, de Riga, de Polotsk, de Pskof, de Vybourg, de St. Pétersbourg, de Novogorod, deSmolensk, d'Olonets, d'Arkhangel, de Vladimir, d'Iaroslaf, de Kostroma et de Vologda.

A peine les Varaigues furent-ils la nation dominante, qu'ils cherchèrent à écarter le\irs sujets de toutes les places honorables : au moins l'histoire du temps de Rourik ne fait partout mention que de noms Varaigues. Cependant les Slaves, mêlés avec les Russes , ne forment bientôt qu'une seule nation; et, quoiqu'elle porte le nom de ces derniers, elle adopte pourtant la langue et les usages des Slaves, parce qu'ils étaient les plus nombreux et les plus civilisés.

Rourik, le fondateur de l'empire russe, choisit d'abord la ville de Staraïa  Ladoga pour le lieu de sa résidence, et prit le nom de Grand-Duc, pour se distinguer par ce titre des princes qui lui étaient assujettis. 
Une sorte de prérogative héréditaire donna le droit au Grand-Duc d'investir ses fils et ses frères cadets de souverainetés particulières. Rourik, comme l'aîné, en usa à l'égard de ses deux frères: Sinaf obtint Bélo-Ozero pour sa résidence, et Trouver Jzborsk; ces deux villes devinrent les capitales des pays qui leur étaient soumis. Bientôt après ils moururent l'un et l'autre, sans laisser de postérité. Rourik réunit de nouveau leurs états aux siens, et, la quatrième année de son règne, il transféra sa résidence du Vieux- Ladoga à Novogorod qui, depuis cette époque, devint le principal séjour du souverain de la Russie.

A peine Rourik régnait- il seul sur les états de Novogorod, que les Slaves qui habitaient les rives du Dnepre, opprimés par les Kozares, s'adressèrent à lui et lui demandèrent un prince de son sang pour les gouverner. Rourik leur envoya un fils que sa femme avait eu en premières noces, nommé Oskold : il vainquit les Kozares, et Kief devint la capitale de la seconde Russie, sous ïa dépendance de celle de Novogorod;


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http://books.google.fr/books?id=NmIvAAAAIAAJ&pg=RA1-PA148&vq=albanais&dq=illyriens+albanais&lr=&output=html&source=gbs_search_s&cad=0

http://books.google.fr/books?id=2-zAeObDX_gC&pg=PA5&vq=albanians&lr=&source=gbs_search_s&cad=0

http://books.google.fr/books?lr=&pg=PP1&lpg=PP1&sig=ACfU3U0Gd--tkYsDhhc2Kg0dephhfXN_Gw&q=albanians&dq=&id=2-zAeObDX_gC&output=html&start=10

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Je ponce que chaque étér humain a besoin de savoir d'oû on vienne, de quelle origine et quelle pays.
Par fois l'Encyclopédie ne sufit pas, ex. sur les origines du peuple serbe il manque la question clef; d'ou viens t-il les serbes d'Europe ?
Cet page vous fournie des doc. des pages des livres comme témoingage sur leurs origine et leurs véritable parcoure jus' que acctuélel Kosovo qui l'ont ocuper en 1217 aprés notre ére.


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